Poursuite de la reprise économique en Chine

Graphique de la semaine
La publication des données d’activités chinoises de janvier-février montre une forte progression des trois principaux indicateurs : sur un an, la production industrielle a augmenté de +35,1%, les ventes au détail de +33,8% et l’investissement de +35,0%. Les données de commerce extérieur, publiées un peu plus tôt dans le mois, affichaient également de fortes hausses, en particulier les exportations qui progressaient de +60,6%.

Notre analyse
Ces chiffres ne nous renseignent pas beaucoup sur la dynamique conjoncturelle en Chine. Le glissement sur un an compare les deux premiers mois de cette année avec les deux premiers mois de l’année dernière, quand une partie de l’activité avait été mise à l’arrêt par les autorités chinoises. La faible base de comparaison amène mécaniquement un fort rebond de l’activité.

Pour mieux capter la dynamique, il est d’usage d’utiliser les données corrigées des variations saisonnières, de façon à comparer la variation d’un mois sur l’..

Le commerce mondial accélère en Asie

Le commerce mondial a progressé de près de 6% sur un an en janvier 2021. Sur les trois derniers mois par rapport aux trois mêmes mois il y a un an, la croissance est de 2.7%, la meilleure performance depuis novembre 2018.

Cette accélération se traduit par le retour du commerce mondial en niveau au dessus de la tendance observée en 2018/2019. L’inflexion horizontale constatée alors était la résultante du différend commercial entre la Chine et les Etats-Unis.

Ces tensions sur les échanges mondiaux se retrouvent dans le prix élevé du fret maritime et dans l’incapacité de trouver des container à à un prix raisonnable. Les prix de location des containers sur les liaisons entre l’Asie et les Etats-Unis ont été multipliés par presque trois entre le début de l’année 2020 et maintenant.

Cette reprise du commerce mondial est essentiellement le fait de l’Asie et en Chine en particulier. Sa contribution à la croissance annuelle du commerce mondial en volume est équivalent à la croissance de cel..

L’optimisme s’étiole, les émetteurs opportunistes se pressent !

lors que le printemps vient d’arriver et que la diffusion progressive des vaccins anti-covid laisse espérer des jours meilleurs, les marchés financiers commencent eux à trouver le temps long … Après avoir anticipé la sortie de crise dès le T4 2020 et la relance, voire la surchauffe, au T1 2021, les nouvelles vagues de contamination dans certains pays et les chiffres économiques, évidemment fantastiques en relatif (l’effet de base jouant à plein) mais finalement modérés, commencent à émousser leur optimisme naturel…

Ainsi, sur le marché obligataire :

– les taux souverains européens, menés par le Bund, actif de protection par excellence, ont commencé à refluer après la petite hausse du début d’année.

– les indices high yield, ont freiné leur ascension pour offrir une performance quasi-étale sur la seconde partie du trimestre.

Dans ce contexte, les investisseurs les plus agiles ont pu établir quelques premières bascules de portefeuilles, profitant des inquiétudes des foules sur les ta..

Après la pandémie de Covid-19, qu’est-ce qui attend les pays émergents ?

La pandémie de Covid a touché les pays des marchés émergents à des degrés divers. Nous nous demandons pourquoi certains s’en sont mieux sortis que d’autres. Nous passons également en revue les perspectives des économies émergentes et examinons quelles pourraient être les meilleures opportunités d’investissement.

Des sorts contrastés
Après avoir été à l’origine du mouvement de vente initial de 2020, provoqué par le Covid, les marchés émergents se sont bien comportés lors du rebond qui a suivi. En tant que groupe, ils ont affiché de solides gains pour 2020, surperformant leurs homologues des marchés développés. Mais ces résultats cachent de grandes disparités de performance entre les pays des marchés émergents et les classes d’actifs.

Les flux erratiques d’investisseurs étrangers, un indicateur clé de la confiance des investisseurs dans les actifs des pays émergents.
En ce qui concerne la dette émergente, l’afflux de fonds étrangers a chuté au début de la pandémie en mars, mais s’est e..

Tour d’horizon du Private Equity ou Capital Risque

Les épargnants français sont habitués à investir dans des entreprises cotées en bourse, soit en direct, soit via des fonds d’investissement (ou OPCVM). Aujourd’hui, nous avons demandé à Nicolas Boutry, Partner Olifan Group et Responsable de l’Expertise Investissement Financier, et Michel Liberatore, Partner Olifan Group basé à Grenoble, de nous parler de leur pratique du « Private Equity ». Aussi appelé capital risque ou capital investissement dans sa version française, il s’agit de l’investissement dans des entreprises non cotées. Ce type d’investissement, pendant longtemps réservé aux investisseurs institutionnels et aux grandes fortunes, présente de nombreux avantages pour nos clients privés dans la construction de leur patrimoine.

Pour commencer, diriez-vous que le capital investissement est un investissement et / ou un accompagnement dans le développement des entreprises ?
Pour partir d’une définition globale et simple, disons que le Private Equity est une prise de participation,..

Planète Bourse : La revue de presse du jeudi 25 mars 2021

Chaque matin, Roxane Nojac vous offre un tour d’horizon des médias financiers étrangers. Valeurs, monnaies, news incontournables… Planète Bourse lit pour vous les Unes qui vous échappent ! John Lewis, Leonardo, Sabadell & BBVA, Ryanair, Bloomsbury Publishing, BT Plc, KKR & BMG, Bally’s & Gamesys, Mastercard avec Softbank, IBM, Visa, Toyota, Mercedes et GlaxoSmithKline, Amazon, Yum Brands, Fidelity Investments, Petronas Chemicals & Saudi Aramco, Kintetsu Group Holdings & Blackstone group, DDMP Reit, Hennes&Mauritz (H&M) & Nike, Foxconn, et Westpac Banking Corp font les titres de cette revue de presse !

Source : Zonebourse avec Roxane Nojac

[EcoduMatin] “L’incertitude crée le doute sur les perspectives de croissance”

Pandémie : Comment combattre la recrudescence de infections sans détériorer davantage le moral de populations à bout et préserver l’activité économique? Telle est la quadrature du cercle que les dirigeants européens semblent vouloir résoudre. En France, après des multiples tergiversations, 16 départements ont vu la mobilité des habitants être restreinte, mais les contraintes imposées au début ont été assez vite allégées en supprimant notamment les justificatifs de déplacement. En Allemagne, alors que le gouvernement avait annoncé des restrictions strictes pour les fêtes de Pâques, celles-ci ont été supprimés avec un exercice inédit de contrition de la Chancelière, justifiant cette décision par la difficulté de la mise en place des mesures proposées. Au total, il est peu clair comment les contraintes imposées actuellement vont pouvoir infléchir la tendance haussière des contagions et la pression qu’elles excercent sur les services hospitaliers. En même temps, afin d’accélérer sa campagn..