Entrée en vigueur de la directive « Disclosure » : quels impacts ?

La SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) a été adoptée fin 2019 par l’Union européenne. Elle établit les principes généraux de la communication à produire par les investisseurs et doit être complétée par des normes techniques proposées à la Commission par les autorités de régulation européennes. La Commission n’a cependant pas voulu attendre l’entrée en application de ces normes techniques, toujours en attente, et les principes généraux du règlement s’appliquent donc dès le 10 mars.

La réglementation Disclosure a pour vocation d’établir un standard commun de publication d’informations en matière de durabilité des produits financiers en Europe. Elle doit améliorer la transparence et la comparabilité des données et établir une définition commune du terme de « durabilité » dans les investissements. L’objectif est de permettre à l’investisseur final de connaître l’impact environnemental et social de ses investissements ainsi que le coût des risques du changement climatique sur ..

Les derniers seront les premiers

Le “super cycle” des matières premières des années 2000 aura été la conséquence de l’industrialisation et des grands projets d’infrastructures en Chine. Le suivant, qui pourrait avoir déjà débuté trouverait sa cause dans la décarbonisation de l’économie mondiale. Cela peut paraître paradoxal, mais la route vers un monde qui émettrait moins de CO2 ne semble pas, pour l’instant, emprunter la direction de la décroissance. Au contraire, la multiplication des projets de relance ou d’initiative privée gravitant autour de la transition énergétique est en train de projeter l’humanité, 10.000 ans après sa découverte, dans un nouvel Âge du cuivre ! Dans de nombreuses filières industrielles, les investissements s’accumulent, les capitaux appelés culminent, et avec eux les espérances de retours et gains financiers.

Gigantesques, les projets les plus massifs de ce début de siècle s’expriment aujourd’hui en Gigawatts ou en tonnes d’hydrogène et ne sont plus l’apanage des pure players des énergies r..

Des stratégies divergentes selon les différentes banques centrales mondiales 

La semaine a été riche en événements pour les banques centrales mondiales, avec notamment un message accommodant de la Fed et, dans une logique similaire, la reconnaissance par la Banque d’Angleterre de l’amélioration des perspectives, mais le tout sans changement monétaire notable dans les pays développés. Pendant ce temps, les banques centrales des pays émergents ont été bien plus actives et prudentes pour faire face aux risques liés à la stabilité macroéconomique et, plus particulièrement à l’inflation. La semaine a été marquée par deux hausses anticipées et plus importantes que prévu de la part de la banque centrale turque (CBRT) et brésilienne (BCB) et par une hausse plus tôt que prévu par la banque centrale russe (CBR).

La hausse de 200 points de base (pb) à 19 % (contre 100 pb attendus par le consensus) du taux directeur de la CBRT est la conséquence de la détérioration des perspectives d’inflation (hausse des prix du pétrole et des importations, faiblesse récente de la lire en..

RDV du lundi : Un “Monde Nouveau” ?

On ne peut s’empêcher de penser au morceau inspirant du groupe « Feu ! Chatterton » devant l’expression, jeudi dernier, des tensions sino-américaines lors du sommet d’Anchorage (assertions américaines : Xinjiang, Hong Kong, Taïwan, coercition économique contre nos alliés, cyberattaques, … contre réponses chinoises sur le traitement des droits humains aux Etats-Unis et notamment le « massacre des afro-américains »). Elle nous rappelle à une réalité déjà évoquée dans nos publications : l’administration Biden s’inscrit dans la droite ligne de celle de Trump sur la Chine (la compétition avec la Chine constituant « le plus grand test géopolitique du XXIème siècle » dixit Antony Blinken, secrétaire d’État américain en charge de la diplomatie, lors de son premier discours de politique étrangère le 3 mars). Que dire également de l’escalade verbale entre les présidents Biden et Poutine ? Pas de colombe de la paix ici…

La Covid-19 n’aura donc pas été propice au temps de l’« époché » raisonnable..

J.P. Morgan AM : les marchés en 2021, face à la Chine et à la hausse des taux

Tandis que la crise sanitaire se prolonge, l’année 2021 s’annonce volatile sur les marchés financiers. Faut-il s’inquiéter de la hausse des taux obligataires ? Quel poids la Chine va-t-elle prendre dans les portefeuilles dans un contexte de relance ? J.P. Morgan AM présente ses perspectives. Stéphane Vonthron, Directeur Commercial Distribution chez J.P. Morgan AM, répond aux questions du Courrier Financier.

Source : Le Courier Financier

5 bonnes raisons de s’intéresser aux “small caps”

La croissance des bénéfices n’est pas la seule raison de s’intéresser aux small caps. Découvrez l’analyse de notre équipe en charge des Micro, Small & Mid Caps chez Lazard Frères Gestion.

Les actions de petites et moyennes entreprises (« small caps ») présentent d’intéressants atouts pour les investisseurs. Attention toutefois à bien sélectionner les valeurs et construire une diversification efficace.

Investir sur le segment des small caps nécessite une très bonne maîtrise des risques. Les petites capitalisations ne sont, dans l’ensemble, pas plus volatiles que les grandes capitalisations, mais individuellement, leur cours de bourse peut être soumis à d’importantes fluctuations de court terme. En cause : une moindre liquidité et des activités plus spécifiques que celles des grandes entreprises. La diversification est donc essentielle pour investir sur ce segment de marché et limiter les éventuelles pertes liées à la volatilité de certains titres.

Investir dans un fonds spécialisé su..

Sommes-nous confrontés à une “3ème vague ?”

Alors que la France passe en mode confinement 3.0 dans 16 départements métropolitains, une lassitude s’installe. Aldous Huxley écrivait, “Qui contrôle le passé contrôle l’avenir.” On en est loin malheureusement !

L’hypothèse d’une sortie de crise au printemps, avec un rebond économique global, semble un objectif qui s’éloigne du fait de l’Europe continentale. Les cas élevés de contamination et la lenteur de la campagne de vaccination en Europe pourraient entraîner une réouverture tardive, mettant en danger un deuxième été – ce qui aggraverait la fracture Nord-Sud et pourrait déclencher un nouvel assouplissement des politiques monétaires et budgétaires (Banque centrale européenne – BCE, Union européenne – UE).

A l’inverse, aux Etats-Unis, la dynamique positive s’installe et les perspectives économiques sont revues à la hausse, aidées par le plan de relance et l’accélération de la vaccination de masse (peut-être au détriment d’autres pays). Cette embellie est amenée à profiter égalemen..

Fed : ne croire que ce que l’on voit

Le diagnostic conjoncturel de la Fed est plus positif. En effet, la banque centrale reconnaît que la reprise a été plus forte que prévu, que les indicateurs d’activité et d’emploi sont en amélioration et que l’investissement et la consommation de biens sont en hausse.

Au-delà de cette appréciation conjoncturelle, la perspective est aussi plus favorable puisque la Fed a relevé significativement ses prévisions de croissance suite aux progrès constatés dans le processus de vaccination et au vote du plan budgétaire de J. Biden.

Toutefois, la Fed nuance cette évaluation économique par 3 » bémols » : la consommation en services reste faible, le taux de chômage ajusté du taux de participation est 3 pts supérieurs au chiffre de 6.2% du dernier rapport emploi, et l’amélioration de l’emploi n’est pas suffisamment inclusive au regard des taux de chômage beaucoup plus élevés dans les communautés hispaniques et afro-américaines.

A plusieurs égards, la communication de la Fed se veut accommodante..