Sunny Hebdo : sur les marchés, la “remontada” semble devoir se prolonger…

Les marchés d’actions européens ont gagné en moyenne 4,5 % sur la semaine, l’enthousiasme des investisseurs étant porté par le relèvement par l’OCDE de sa prévision de croissance mondiale (de + 4,2 % à + 5,6 %) pour cette année, par le vote du plan de soutien Biden de 1 900 milliards de dollars, par des chiffres d’inflation ne montrant pas de dérapage aux Etats-Unis et enfin par la BCE qui s’est engagée à augmenter le rythme de ses rachats dans le cadre du PEPP dans les trois prochains mois.

Le marché obligataire n’a que partiellement partagé cet enthousiasme.

En effet, le message de la BCE a plutôt rassuré les investisseurs obligataires en raison de sa volonté affichée d’éviter une hausse prononcée des taux longs en Europe dans les circonstances actuelles. Cela accrédite sa position que la hausse des taux longs doit être aller de pair avec une amélioration pérenne de la situation économique.
Pour autant, les investisseurs restent méfiants sur le marché américain des taux longs à 10 ..

Actualités ESG

Depuis plus de 15 ans et de manière mensuelle, une étude sectorielle ou thématique est réalisée par les équipes ISR de Meeschaert AM en collaboration avec des partenaires associatifs.
Vous trouverez ci-dessous les principaux éléments ressortis de l’analyse sur le secteur de la distribution spécialisée.

Le secteur de la distribution spécialisée regroupe des secteurs très variés comme le textile, la papeterie, le bricolage, le jardinage, les produits culturels ou encore la vente en ligne. Il s’agit d’un secteur très cyclique, puisqu’il dépend en grande partie du prix des matières premières et de l’évolution du pouvoir d’achat. Ce secteur, principalement destiné à une clientèle de particuliers, est très exposé à l’évolution des attentes de consommateurs. Les tarifs, l’expérience client, la transformation digitale sont ainsi des contraintes à prendre en compte. Enfin, les distributeurs peuvent être considérés comme des donneurs d’ordre avec une large sphère d’influence, notamment sur leur..

Les sociétés pétrolières protègent leurs dividendes

2020 s’est révélée être une année de forte crise pour les sociétés pétrolières : le ralentissement économique global dû à la pandémie de la Covid-19, la baisse de la consommation mondiale de pétrole (-9% par rapport à 2019) et l’effondrement du cours du baril, qui est passé de 70 dollars à moins de 30 dollars au deuxième trimestre 2020, ont bousculé considérablement l’écosystème de cette industrie.

Les cinq majors (Royal Dutch Shell, ExxonMobil, BP, Total, Chevron) ont enregistré 77 milliards de dollars de pertes globalement sur l’année. Ces sociétés ont de plus décidé de comptabiliser d’importantes dépréciations d’actifs pétroliers et gaziers en 2020. Les majors ont par conséquent vu leurs résultats annuels s’effondrer. Un autre facteur a contribué à influencer le secteur, la pression de plus en plus forte menée par les actionnaires sur la stratégie de transition énergétique des sociétés, à travers notamment la demande d’efforts majeurs vers les énergies renouvelables et l’arrêt des ..

Macroscope : “Christine, en attendant Jerome”

Vu d’il y a quelques semaines, cette réunion de mars aurait dû être mineure pour la Banque centrale européenne (BCE). S’il était prévu que l’institution y dévoile ses nouvelles prévisions sur l’inflation et la croissance de la zone euro, peu de changement était à attendre sur la politique monétaire. Mais le récent mouvement haussier des taux d’intérêts à long terme a nettement accru les attentes sur ce rendez-vous. Pour autant, il était difficile d’envisager des annonces majeures. En effet, la hausse des taux européens a surtout été due à un effet d’entraînement de la hausse des taux américains, alors que les perspectives de croissance pour le premier semestre sont moroses sur le Vieux Continent et que l’inflation y demeure faible.

En annonçant que les achats d’actifs au titre du PEPP seraient « menés à un rythme significativement supérieur au cours du trimestre à venir par rapport aux premiers mois de l’année », la BCE a probablement trouvé la bonne mesure. D’un côté, elle a positive..

La Bourse est elle réservée aux plus fortunés?

C’est un cliché qui a le vie dure. Non, la Bourse n’est pas réservée aux plus riches. D’autant que l’année 2020 a vu arriver tout un bataillon de nouveaux investisseurs particuliers. Les explications de Jeremy Tubiana, Responsable distribution France Lyxor ETF. QE, l’émission qui augmente votre Quotient Economique sur Boursorama.

Source : Boursorama

Le Bitcoin, en direction des 100.000 $ ?

Focus sur le nouveau record du Bitcoin, à plus de 60.000 dollars ce week-end. Les marchés d’options ont-ils raison d’anticiper une probabilité de 20% de voir la crypto dépasser les 100.000 dollars avant la fin de l’année ? L’analyse de Xavier Timbeau, directeur de l’OFCE. Ecorama du 15 mars, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com.

Source : Boursorama

La BCE soigne sa communication

En attendant la Fed cette semaine, la BCE tenait jeudi dernier sa réunion de politique monétaire, particulièrement scrutée par les investisseurs qui attendaient de (nouvelles) mesures de soutien après la rapide hausse des taux depuis le début de l’année.

Les marges de manœuvre de la BCE étant, on le sait, assez limitées, tout du moins beaucoup plus que son homologue américaine, le conseil des gouverneurs a décidé de jouer sur la flexibilité du PEPP (programme de rachat d’actifs d’urgence mis en place pendant la crise) pour ramener le calme sur les taux de la zone euro, en augmentant le montant mensuel des achats dans le cadre de l’enveloppe initialement fixée. Si cette décision est assurément accommodante, le discours et les outils de la BCE n’ont finalement fondamentalement pas changé : dans le cadre de son objectif de stabilité des prix (i.e. de l’inflation), la banque centrale veille au maintien de conditions de financement très favorables. Sur le premier point, c’est peu dire que ..

La France suspend à son tour l’utilisation du vaccin AstraZeneca

Le président Emmanuel Macron a annoncé lundi que la France suspendait au moins jusqu’à mardi après-midi l’utilisation du vaccin AstraZeneca, imitant plusieurs autres pays européens qui ont pris des mesures similaires en raison de potentiels effets indésirables graves du vaccin contre le COVID-19.

L’agence européenne des médicaments (EMA) doit rendre un avis mardi après-midi sur l’opportunité de continuer à utiliser le vaccin britannique.

“La décision qui a été prise est de suspendre par précaution la vaccination avec AstraZeneca en espérant la reprendre vite si l’EMA donne son feu vert”, a déclaré Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse avec le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez à l’issue du XXVIe sommet franco-espagnol à Montauban (Haute-Garonne).

Source : Boursorama par Tangi Salaün, édité par Jean-Michel Bélot