États-Unis : des mesures de relance qui touchent vraiment tout le monde

Graphique de la semaine
Sur les dernières années, la Réserve Fédérale a développé un ensemble de mesures lui permettant de mieux appréhender l’économie dans son hétérogénéité, notamment au niveau des ménages. C’est ainsi que sont calculés des comptes de patrimoines par niveau de revenu ou de richesse. Ils permettent de suivre la structure patrimoniale des ménages, qui n’est évidemment pas la même dans les différents niveaux de la société.

Ces données, récemment publiées pour le quatrième trimestre 2020, permettent de mesurer une partie de l’impact des mesures prises (envoi de chèques aux ménages, bonification de l’indemnisation chômage). Si l’on prend les 50% de la population les moins riches, ils disposaient d’un patrimoine net moyen de 31 000 USD fin 2019, et au maximum de 166 000 USD. La richesse nette de ces ménages a augmenté de 24% sur un an.

Le niveau moyen de dépôts bancaires détenus par cette population est passé de 1625 USD à 3453 USD, soit plus qu’un doublement.

Notre ana..

7 leçons de 120 ans d’histoire boursière

En 2002, 3 professeurs de la London School of Economics ont publié un livre : « Le triomphe des optimistes » qui étudie 101 ans de performances boursières. Depuis, cette étude est remise à jour tous les ans par ces 3 professeurs, dans un document produit par le Crédit Suisse.

Source : Zonebourse

Une année de Covid-19: nos 5 constats majeurs

Il y a un an, le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) annonçait que la très contagieuse épidémie de Covid-19 devait désormais être qualifiée de pandémie1. Mais, alors qu’elle a coûté la vie à plus de 2,88 millions de personnes à ce jour, les progrès des campagnes de vaccination nous permettent d’en entrevoir la fin.

La pandémie a perturbé nos vies et remis en cause des normes pourtant bien établies. Mais un an plus tard et alors que nous célébrons la Journée mondiale de la santé, une chose est claire : si ce niveau de perturbation mondiale pose des défis importants, il crée également des chances de transformer le statu quo.

Les décideurs politiques et les acteurs du marché commencent à repenser notre relation avec la nature. Pourquoi ? Notre système actuel est insoutenable et malsain. Il met en péril notre capital naturel, ce qui accroît le risque de propagation de coronavirus et d’autres maladies zoonotiques. Les dirigeants, les investisseurs et les consommateurs ..

Carmignac’s Note : “Équilibre instable”

La problématique qui relie marchés actions et taux d’intérêt étant établie (voir notre Note de mars « Comprendre l’enjeu de la hausse des taux d’intérêt pour les marchés »), il s’agit maintenant d’en anticiper l’évolution. L’observation des informations nouvelles fournies par le mois de mars confirme pour l’instant le risque d’un scénario de dérapage supplémentaire des taux obligataires, et donc d’une nouvelle période de volatilité correspondante des marchés actions. Mais ce risque est nuancé par le chemin déjà parcouru et par plusieurs forces de rappel qui s’opposent à la poursuite d’une expansion économique débridée au-delà du court terme. Dans l’immédiat, c’est donc toujours plutôt la possibilité d’une période d’instabilité pour les marchés qu’il nous semble prioritaire de gérer, afin de pouvoir conserver en portefeuille le fort potentiel de nos investissements de long terme. Les données que fourniront les mois prochains, tant économiques que politiques, pourraient être décisives da..

Jusqu’où ira le dollars ?

Pour le troisième mois consécutif, le dollar s’est apprécié en mars contre la plupart des monnaies. Cela fait écho à la forte remontée des taux longs américains mais aussi à une campagne de vaccination plus avancée et à un volontarisme budgétaire plus affirmé. Cela étant, la Réserve fédérale (Fed) devrait se montrer prudente dans l’accompagnement de la reprise et veillera à maintenir les taux d’intérêt réels négatifs. Par conséquent, elle devrait retarder la fin des mesures d’assouplissement. Cette attitude de la Fed, sous fond de creusement du déficit et de tensions inflationnistes croissantes, devrait mettre fin à la phase d’appréciation du billet vert.

Depuis le début de la campagne de vaccination, le dollar a gagné beaucoup de terrain, principalement contre les devises des pays avancés. Cela traduit le regain d’optimisme des investisseurs suite à la montée en puissance de la campagne de vaccination et de la mise en place d’un plan de relance de 1 900 milliards de dollars. Après ce..

Comment débuter en bourse avec les ETF ?

Un premier investissement est plus simple qu’on ne pourrait le penser de prime abord. Il suffit d’être bien informé et d’oser sortir de sa zone de confort.

Le phénomène n’est pas passé inaperçu : s’il est souvent difficile de se motiver pour enfiler ses baskets et faire du sport, le Covid-19 a contraint, ou plutôt incité, nombre d’entre nous à sortir de notre léthargie. Rien d’étonnant dès lors que, durant les premières semaines et premiers mois du confinement, l’exercice en plein air était l’une des rares options possibles.

Au vu des taux durablement bas, il est nécessaire de prendre en main son épargne. Dans le même temps, beaucoup d’entre nous s’inquiètent de ne pas avoir les moyens de maintenir notre niveau de vie habituel à la retraite. Mais par où commencer ? Et comment ?

Attention cependant, les marchés boursiers, quelle que soit leur localisation, sont soumis à des fluctuations à la hausse comme à la baisse et l’investissement en Bourse implique donc un risque de perte en ca..

High Yield : 2 / Investment Grade : 0, et cela peut continuer !

Alors que l’orée de ce second trimestre 2021 marque le premier (qu’on espérera ultime) anniversaire de la crise ‘covid’, nous vous proposerons cette semaine un rapide bilan du premier trimestre sur les marchés obligataires, qui nous permettra d’une part de confronter la réalité avec notre scénario de janvier, et d’autre part de proposer quelques pistes pour la suite, après des performances de début d’année qui peuvent poser question, tant par leur chiffre déjà élevé que par leur régularité.

Première partie : notre scenario confronté à la réalité
Globalement nous considérions que le paradigme général était une combinaison :

banques centrales ultra accommodantes + recherche de rendement + nécessité de maintenir des taux bas pour financer le déficit public + forces économiques et sociales déflationnistes’, ce qui était globalement très positif pour le marché obligataire, sous réserve d’éviter deux écueils :

– les taux négatifs ou nuls dont la seule utilité est la protection en cas de s..

Un an après la peur du vide, les marchés semblent euphoriques…

En un an, nous aurons vécu le pire, puis le meilleur : une chute boursière brutale suivie d’un rebond spectaculaire qui a porté les indices à leurs plus hauts historiques ou niveaux d’avant crise. La rapidité de ces mouvements interpelle, comme les enseignements de cette crise inédite.
Nous préconisons de prendre un peu de recul, en matière d’investissement bien sûr, mais aussi pour essayer de réfléchir aux enseignements des événements récents, où le meilleur côtoie également plusieurs risques.

ÉCONOMIE
Nous sortons donc progressivement de cette crise, avec des sentiments contrastés

D’un côté, il y a de quoi s’inquiéter du stock de dettes encore accru, qu’il va bien falloir rembourser et/ou porter pendant longtemps, et nous savons que le fardeau des dettes entrave les capacités d’investissement pour les générations futures.
Par ailleurs, nos économies apparaissent de plus en plus dépendantes des perfusions des autorités monétaires et gouvernementales pour leur survie. Mais inversemen..