Même avec Lyxor, Amundi restera loin derrière BlackRock dans les ETF

En rachetant Lyxor, Amundi va grimper de la cinquième à la deuxième place des fournisseurs de produits de gestion passive en Europe. Avec 14 % de parts de marché dans les ETF, le gestionnaire d’actifs français restera loin des 44 % de l’américain BlackRock. Pour gagner davantage de terrain, Lyxor devra aussi renouer avec la collecte.

C’est le dernier fait d’armes d’Yves Perrier et une consécration pour Valérie Baudson, qui lui succédera en mai à la tête d’Amundi. Avec le rachat de Lyxor auprès de Société Générale, le directeur général du premier gestionnaire d’actifs européen clôt onze années de croissance à marche forcée, tant organique que par acquisitions. Pionnier de la gestion passive en Europe, Lyxor va aussi permettre à Amundi de doubler de taille dans les ETF (fonds indiciels cotés), un segment de marché sur lequel le groupe est parti de zéro, en 2008, sous l’impulsion de Valérie Baudson .

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Source : Les Echos par Amélie Laurin

Moral toujours au beau fixe sur les marchés

Le mois d’avril est traditionnellement doux pour les marchés actions et le climat (enfin, pas à Annecy ce matin, où il valait mieux ne pas se découvrir d’un fil). Il n’empêche, le répit est en général de courte durée avant l’arrivée des résultats des entreprises au 1er trimestre. Ça démarre d’ailleurs dès la semaine prochaine avec les banques américaines, LVMH ou L’Oréal. D’ici là, les bourses mondiales devraient continuer à se laisser porter par la reprise économique et l’espoir d’un retour à un quotidien plus normal, synonyme de réouverture de nouveaux pans d’activité.

Source : Zonebourse

L’American Jobs Plan : un projet de loi à 4 volets

Le projet de loi d’infrastructure de Joe Biden, intitulé « American Jobs Plan », a été présenté mercredi à Pittsburgh. Celui-ci s’élève à plus de 2 000 milliards de dollars et constitue la première de deux initiatives majeures qui pourraient, selon la presse, entraîner des dépenses supplémentaires de 3 000 à 4 000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. Un deuxième train de mesures économiques de grande envergure sera probablement annoncé plus tard en avril. Celui-ci comprendra des plans d’« infrastructure humaine » (ou d’« économie de la santé »), avec entre autres des propositions d’extension de la couverture de l’assurance maladie et des subventions pour les gardes d’enfants.

L’« American Jobs Plan », présenté en détail dans une fiche d’information de la Maison-Blanche, s’articule autour de 4 piliers:

621 milliards de dollars consacrés aux « infrastructures » (par ex. transition vers des chaînes d’approvisionnement de véhicules électriques, modernisation des infras..

Macroscope : Jerome ou Janet ?

Composante majeure des perspectives économiques, la santé du marché de l’emploi est devenue un sujet encore plus crucial depuis quelques mois aux Etats-Unis, après qu’elle a intégré officiellement le mandat de la Réserve fédérale américaine. Son directeur, Jerome Powell, a depuis rappelé à plusieurs reprises que la banque centrale maintiendrait une politique monétaire accommodante tant que le marché du travail américain n’aurait pas donné de signes tangibles d’amélioration. Il a même récemment précisé que l’objectif de la Fed n’était ni plus ni moins que le plein emploi. L’enjeu du rapport sur l’emploi américain publié le 2 avril dernier est donc d’importance.

Il l’est d’autant plus qu’à l’occasion d’une prise de parole commune le 23 mars, le patron de la Fed et sa prédécesseure, Janet Yellen, aujourd’hui Secrétaire d’Etat au Trésor, avaient affiché une certaine divergence de vue sur le calendrier de la normalisation de l’emploi américain. Alors même que Jerome Powell, ainsi que plusi..

L’emploi, talon d’Achille de la zone Euro ?

Les pertes d’emplois sont, jusqu’à présent, plus réduites en zone Euro qu’aux USA durant la crise sanitaire. Cependant, les deux régions ont une hiérarchie opposée entre la politique économique et l’ajustement du secteur privé sur le marché du travail. Cela a joué favorablement pour la zone Euro jusqu’à présent mais c’est la configuration américaine qui devrait être plus favorable désormais. L’ajustement à venir sur le marché du travail va engendrer de la persistance dans la crise sanitaire en Europe.
La différenciation entre les deux régions seront d’autant plus marquée que les plans de relance sont américains et que la vaccination est beaucoup plus avancée outre Atlantique.
Si dans les prochains mois, l’emploi américain suit l’allure observée en mars 2021 alors la crise sanitaire pourrait se terminer à l’été 2022 lorsque le niveau d’emploi observé aura retrouvé la tendance d’avant crise. Le niveau de février 2020, juste avant la crise serait alors atteint à la fin 2021.

Cette dynami..