La vaccination : entre enjeu social et diplomatique

Plus d’un an après le début de l’épidémie, les nouvelles mesures de confinement sont considérées comme des échecs politiques. Ils ont un impact négatif sur l’économie mais aussi sur la cohésion sociale et probablement sur la santé mentale des populations. Pourtant, tant qu’il n’y a pas de traitement contre la Covid-19 et que la vaccination de masse n’apporte pas encore d’immunité collective, les restrictions de mobilité et la distanciation sociale sont les seules solutions. D’où la course entre les gouvernements pour avoir accès à des vaccins efficaces en grande quantité. Au moment où nous parlons, il y a sept vaccins approuvés pour une utilisation complète, six autorisés pour une utilisation limitée, 23 en phase 3 de développement avec des tests d’efficacité à grande échelle, et plus de 80 en phase 1 ou 2. Par conséquent, il est probable que le nombre de vaccins disponibles doublera au deuxième trimestre.

Jusqu’à présent, 160 millions de personnes ont été entièrement vaccinées selon ..

Comment savoir si une action est chère ou bon marché ?

On dit souvent que les entreprises du secteur technologique sont « chères » en Bourse, tandis que celles d’autres secteurs sont « bon marché ». Ce concept se retrouve dans l’expression « value » qui désigne des entreprises aux valorisations boursières abordables. Mais sur quels critères repose cette appréciation ?

Plusieurs méthodes de valorisation existent. La plus célèbre consiste à comparer les bénéfices annuels d’une entreprise à sa capitalisation boursière. C’est ce que reflète le « PER » ou « P/E » (ratio prix/bénéfices). Une entreprise dont la valorisation boursière correspond à seulement 5 années de bénéfices est considérée comme très bon marché. À l’inverse, une entreprise qui vaut en Bourse 50 années de bénéfices est indéniablement chère. À long terme, le P/E moyen des entreprises cotées se situe entre 10 et 15 fois leurs bénéfices annuels.

D’autres ratios de valorisation peuvent être utilisés selon les cas. Par exemple, le ratio P/BV permet de comparer la valorisation bour..

Le bitcoin dépasse les 60 000 dollars

La cryptomonnaie s’approche de son record, poussée par le trend haussier des bourses mondiales et l’IPO à venir de Coinbase.

Le prix du bitcoin s’approchait de son plus haut historique lundi, porté par le vent qui fait battre des records à tous les marchés et par l’approche de l’introduction boursière d’une des plus grandes plateformes de ventes de cryptomonnaies, Coinbase. La première des cryptomonnaies s’échangeait pour 60’223 dollars vers 10H05 GMT (+0,94%). Son record atteint mi-mars se situe à 61’742 dollars.

Le numéro 2 du secteur, l’ethereum, gagnait pour sa part 0,57% à 2’155 dollars, après avoir atteint plus tôt lundi un record historique à 2’200 dollars.

L’ensemble du marché des cryptomonnaies atteignait une taille de plus de 2’000 milliards de dollars, selon le site spécialisé Coinmarketcap, qui recense plus de 9’000 différentes cryptomonnaies et évalue leur marché en multipliant leur prix par le nombre de «pièces» émises.

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Source : allnews

Des giboulées en avril ?

Historiquement, l’arrivée du printemps est propice aux nouvelles entreprises, et particulièrement à celles qui touchent à l’exercice de la guerre. A la faveur de conditions météorologiques plus clémentes, les guerriers francs avaient pour usage depuis les temps mérovingiens de se réunir au champ de mars, qui, se couvrant du vert des pousses nouvelles, s’offrait comme lieu d’assemblée où l’on convenait des prochaines campagnes militaires. Sous la “Cinquième”, c’est le temps fort, autrement belliqueux, des “prises de distance” dans le camp de la majorité, des déclarations de “disponibilité” dans l’opposition, à quelques mois des traditionnelles universités d’été. En cette période particulière, celle du premier anniversaire du krach financier qui suivit la pandémie, les parades se font sous l’étendard de la relance, les grandes manœuvres sont budgétaires, les doctrines sont industrielles.

En mars, Joe Biden signait le 11 son ” Pandemic Relief Bill” de 1900 milliards de dollars, puis ving..

La révolution nécessaire du minium mondial d’imposition

APRÈS LA MONNAIE ET LA GUERRE COMMERCIALE, LA FISCALITÉ REVIENT SUR LES DOGMES ULTRALIBÉRAUX
En relançant la question du minimum mondial d’imposition des sociétés, l’administration Biden ne tourne pas seulement le dos à la politique Trump. Elle engage une nouvelle étape dans la contre-réforme économique et financière. C’est la politique monétaire qui avait pris les devants pour rompre avec la doctrine ultra-libérale qui s’était développée à partir des années 1980. La géopolitique est ensuite entrée dans le jeu avec la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis, tirant en quelque sorte les leçons de l’application de la stratégie de concurrence ouverte par l’Organisation Mondiale du Commerce. Le retour des dépenses publiques, déjà au centre des dispositifs depuis la crise financière de 2007-2008, est accéléré par l’épidémie de Covid-19. La hausse des impôts en sera une conséquence. Pour ce sujet comme pour les autres, la mondialisation impose des règles supranationales.

LA FUIT..

[Le marché du lundi] “Regain d’optimisme”

Le Fonds monétaire international (FMI) a récemment fortement révisé à la hausse ses prévisions de croissance. L’Institution internationale table désormais sur un rythme de progression du PIB mondial de 6% en 2021 et de 4,4% pour l’année suivante, soit respectivement un relèvement de 0,5% et de 0,2% par rapport à janvier 2021. Sans surprise, l’essentiel de cet ajustement est à relier avec la dynamique actuelle en Amérique du Nord, au Canada et surtout aux Etats-Unis. Ainsi, avec la multiplication des plans de relance et l’accélération de la campagne de vaccination, la prévision de la première économie a été relevée de 1,3%, ce qui porterait la croissance américaine à 6,3% en 2021. La troisième plus forte révision à la hausse concerne l’Italie où le pronostic a été relevé de 1,2%, ce qui ferait que la croissance de la Péninsule atteindrait 4,2% en 2021 et 3,6% en 2022.

Ce chiffre signifie que le FMI s’attend à une fin prochaine de la pandémie et à une ratification rapide par l’unanimité..

La cybercriminalité, principal risque pour l’économie, selon le patron de la Fed

Jerome Powell est plus inquiet du risque d’une cyberattaque à grande échelle que d’une crise financière mondiale semblable à celle de 2008. Un risque contre lequel la Réserve fédérale américaine (Fed) investit « beaucoup de temps et d’argent ».

Si le scénario redouté de 2008, avec un besoin de renflouement des banques par les gouvernements, ne devrait pas se représenter avec la crise du Covid-19, l’économie fait face à un nouveau risque : celui de la cybercriminalité. C’est ce qu’a expliqué ce dimanche Jerome Powell, le patron de la Fed, dans l’émission 60 minutes de la chaîne américaine CBS News.

« Le monde change. Le monde évolue. Et les risques aussi. Et je dirais que le risque que nous surveillons le plus est le cyber risque », a-t-il détaillé. Jerome Powell a précisé que cette inquiétude était partagée par de nombreux gouvernements et de grandes entreprises privées en particulier financières. C’est aussi contre ce risque que tous ces acteurs investissent le plus.

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Gamers : Xavier Niel soutient un projet de reprise de Shadow par des salariés

Xavier Niel s’est joint au projet de reprise de Shadow par 6 de ses salariés. La pépite française du cloud computing a été placée en redressement judiciaire en mars dernier et le Tribunal de Commerce doit examiner les offres de reprise ce mardi. Octave Klaba, le fondateur d’OVH, s’était aussi positionné pour racheter l’entreprise.

Après Octave Klaba, c’est au tour d’un autre grand nom de l’entreprenariat français, Xavier Niel, de se positionner pour une offre de reprise pour Blade . La start-up française connue pour avoir mis au point Shadow, un PC virtuel hautement performant tout en cloud à destination des gamers, a été placée en redressement judiciaire en mars dernier et cherche un repreneur.Mais six des salariés de la start-up, dont l’actuel CTO Jean Baptiste Kempf, ont décidé de prendre leur destin en main et « l’idée un peu folle de faire une offre de reprise à germer pour faire jouer la concurrence » explique Yannis Weinbach. « On n’a pas de pétrole, mais on a des idées ! » pou..

Maîtriser sa politique tarifaire pour préserver sa rentabilité

Afin de conserver leurs capacités bénéficiaires et continuer à créer de la valeur sur le long terme, les entreprises doivent être en mesure de maîtriser pleinement leur politique tarifaire. Dans un contexte de hausse des matières premières, réussir à répercuter ces coûts et, donc, à imposer des hausses de prix constitue un levier primordial pour préserver sa rentabilité.

Les profondes mutations qui traversent nos économies contraignent les entreprises, plus que jamais, à mettre en œuvre une stratégie de croissance autonome afin d’être capable de faire grandir leur marché adressable. Une condition sine qua non pour être en mesure de continuer à créer de la valeur sur le long terme et, ainsi, maintenir ses positions sur le marché. Au-delà du climat d’hyperconcurrence à l’œuvre depuis des années, les chefs d’entreprises doivent également faire face à des tendances de fond qui rebattent profondément les cartes : digitalisation croissante des circuits de distribution et explosion de l’e-co..