Brexit : le blues des exportateurs britanniques

Deux mois et demi après l’entrée en vigueur des nouvelles règles commerciales, les PME britanniques qui exportent vers l’UE peinent toujours à s’adapter aux procédures douanières.
Ils ne décolèrent pas. Deux mois et demi après l’entrée en vigueur de l’accord post-Brexit, les entreprises britanniques exportant vers l’Union européenne peinent toujours à s’adapter aux nouvelles règles commerciales. Entre les documents à remplir et les contrôles douaniers auxquels elles doivent désormais se soumettre, la perte de temps et le coût engendrés par ces formalités se sont révélés difficilement supportables pour les plus petites d’entre elles.

Si le Premier ministre britannique, Boris Johnson, avait d’abord parlé de “problèmes au démarrage” et promis une fluidification des passages à la frontière, les principaux concernés semblent peu convaincus. “Les soi-disant problèmes au démarrage sont toujours d’actualité et ont coûté à l’industrie des dizaines de millions jusqu’à présent”, a assuré James W..

NFTs : 5 plateformes qui pourraient créer leur token et réaliser un airdrop

Beaucoup de plateformes liées aux tokens non fongibles (NFTs) ne disposent pas encore de leur propre token de gouvernance. Nous avons sélectionné 5 plateformes qui pourraient dans un futur proche créer leur token et le distribuer via un airdrop à leurs premiers utilisateurs.

Cela ne vous aura pas échappé, le secteur des tokens non fongibles (NFTs) est en pleine explosion depuis quelques mois. Les NFTs occupent maintenant une place à part entière dans l’industrie des cryptomonnaies, alors qu’ils restaient – dans une moindre mesure – dans l’ombre jusqu’à fin 2020. Aujourd’hui, même les médias traditionnels se sont accaparés le sujet, surfant sur cette vague des NFTs qui n’est peut-être qu’à ses débuts.

La démocratisation de cette nouvelle catégorie d’actifs est portée par de nombreuses plateformes qui permettent d’acheter, de vendre, de gérer, d’exposer et de créer des NFTs. Les possibilités pour les créateurs et les collectionneurs sont nombreuses, et il arrive que certaines plateform..

EMD : Les investisseurs doivent-ils s’inquiéter de la hausse des taux ?

Dans un contexte de mouvements des taux d’intérêt américains ayant entraîné une certaine volatilité sur les marchés émergents depuis le début de l’année, Alejandro Arevalo, responsable de la dette émergente, explique pourquoi les fondamentaux favorables qui sous-tendent la dette émergente restent inchangés.

Les fonds EMD étaient en tête de la plupart des enquêtes menées auprès des investisseurs à l’aube de 2021, mais nous avons constaté une performance négative de la classe d’actifs depuis le début de l’année. Toutefois, cette volatilité est entièrement due aux taux d’intérêt américains, et les vents arrière fondamentaux qui sous-tendent la dette emergente sont toujours là, déclare Alejandro Arevalo, responsable des marchés dettes émergentes chez Jupiter. La classe d’actifs semble très attrayante par rapport aux titres à revenu fixe des marchés développés, y compris le haut rendement. Alejandro et son équipe estiment qu’il s’agit d’une excellente opportunité pour réaliser une allocati..

Question de la semaine : Qu’est-ce que le “high yield” ?

Lorsque l’on s’intéresse aux marchés financiers, il est fréquent d’entendre parler du « high yield ». L’expression signifie « haut rendement ». Pour comprendre exactement ce qu’elle désigne, il faut s’intéresser au fonctionnement des marchés obligataires, c’est-à-dire au marché des emprunts.

Les entreprises, comme les États, peuvent emprunter sur les marchés financiers. Leurs titres de dettes sont désignés sous le terme d’« obligations ». Une obligation se définit par un taux d’intérêt, par exemple 1% par an, ainsi qu’une échéance, par exemple 5 ans. Dans cet exemple, un investisseur qui souscrirait à cette obligation pour un montant de 100 euros recevrait un coupon annuel de 1 euro pendant 5 ans et, la dernière année, se verrait rembourser les 100 euros initialement investis.

Pour autant, il existe un risque que l’investisseur ne soit jamais remboursé si l’entreprise ou l’État qui a émis cette dette n’est finalement plus en mesure de l’honorer. C’est le « risque de défaut ». Toute p..

Diversifier son portefeuille grâce à l’investissement multifactoriel sur les obligations d’entreprise

Reflet des nombreux atouts de ces investissements, l’allocation sur les stratégies multifactorielles sur les obligations d’entreprise a sensiblement augmenté ces derniers temps

Contrairement à la gestion obligataire traditionnelle, qui consiste essentiellement à gérer de manière active la sensibilité d’un portefeuille aux variations des taux d’intérêt, son risque de crédit et son exposition aux devises, l’investissement multifactoriel sélectionne des titres uniquement en fonction de certaines caractéristiques. Il a été prouvé que ces « facteurs » sont à l’origine des performances des investissements sur la durée.

Plutôt que de prendre des positions en fonction de la trajectoire (attendue) des marchés (« market timing » dans le jargon), les stratégies factorielles ont vocation à générer des performances quelle que soit l’orientation des taux d’intérêt ou des marchés des obligations d’entreprise.

L’idée est donc de sélectionner des obligations capables de surperformer d’autres titres ..

Pays émergents : le découplage entre l’Asie et les autres régions s’accentue

Disparate car certaines régions vont profiter plus que d’autres du dynamisme de la demande mondiale (de biens manufacturés ou médicaux) et/ou disposent davantage de marges de manœuvre, à la fois en termes de politiques de soutien à l’économie ou en termes de vulnérabilité. En ce sens, l’univers “émergents” sera marqué par le découplage entre l’Asie et les autres.

Le redressement des économies émergentes (EMs) se poursuit en février 2021. L’indice PMI du secteur manufacturier est resté relativement stable sur un niveau élevé supérieur à 50. L’évolution est toutefois disparate. Pour quelques pays (Taiwan, Hong Kong, Corée du Sud, Pologne, Russie, Afrique du Sud), les indices se sont améliorés. Pour d’autres (Chine, Turquie, République tchèque), ils se sont dégradés mais restent au-dessus de la ligne d’expansion. Le Mexique et la Hongrie affichent, quant à eux, un indice suggérant une récession industrielle.

Les EMs continuent de bénéficier d’une conjonction d’éléments favorables à la p..