Semi-conducteurs : quand l’arbre cache la forêt

En cette période de vif rebond économique à travers le monde, un secteur semble particulièrement victime de son succès.

Les semi-conducteurs, ces composants dont on entend régulièrement parler mais qui sont souvent invisibles dans nos produits du quotidien.
A l’image de nos organes, chacune de ces puces est pourtant indispensable. Désormais présente au coeur de l’actualité récente, la pénurie de semi-conducteurs vient en effet perturber différentes chaines de production, de l’automobile aux télécoms. Face à la forte demande, les trois géants du secteur que sont Samsung, Intel et TSMC, vont ainsi accentuer leurs investissements pour augmenter leurs capacités de production, qui devraient se chiffrer en dizaines de milliards de dollars sur les prochaines années.

En tant qu’investisseur, on peut alors s’intéresser à la partie immergée de l’iceberg pour accompagner des acteurs méconnus qui devraient bénéficier des investissements massifs dans le secteur.

L’univers mondial des microcaps r..

Etats-Unis : la difficile question de la mesure des changements en cours

On se souvient, il-y-a une trentaine d’années de cela, d’une doxa économique et financière très libérale. Eh bien elle évolue vers quelque chose de plus interventionniste. Le marché s’en aperçoit-il ? Le chiffrage des initiatives budgétaires de l’Administration Biden a donné le tournis aux observateurs et aux marchés. Peut-on tenter de garder la « tête froide » ? La « vraie » accélération des prix à la consommation aux Etats-Unis, c’est pour maintenant et au moins pour un petit temps. Va-t-on être capable de prendre du recul ?

Je souhaite insister sur trois points qui me semblent importants : le nouveau consensus de Washington, la mesure de la politique budgétaire de l’Administration Biden et le profil des prix américains.

Le premier est donc le sorte de nouveau « consensus de Washington », qui a semblé être « porté sur les fonts baptismaux » lors des réunions du FMI et de la Banque Mondiale la semaine dernière dans la capitale fédérale américaine. Souvenons-nous de la fin de années ..

L’augmentation de capital d’Air France se fera avec une décote de près de 9%

Après avoir annoncé lundi soir le lancement de son augmentation de capital validée par la Commission européenne mardi dernier à un prix de souscription compris entre 4,84 et 5,31 euros par action, Air France – KLM a fixé le prix à 4,84 euros, ce qui représente une décote de 8,8% par rapport à la clôture de la veille.

Nouvelles turbulences sur le titre Air France-KLM, qui enregistre la plus grosse chute du SBF 120 vers 9h40 avec un repli de 3,6% à 5,12 euros. Celui-ci intervient en réaction à l’annonce, par le groupe, que l’augmentation de capital prévue dans le cadre du nouveau soutien apporté par l’Etat français face à la crise sanitaire se ferait au prix de 4,84 euros par action. La veille au soir, le transporteur européen avait indiqué que cette recapitalisation prévoyait l’émission de 186 millions d’actions nouvelles à un prix compris entre 4,84 euros et 5,31 euros afin de “conforter” les liquidités d’Air France, et de “financer ses besoins généraux dans le contexte de la crise Co..

Turbulences en Allemagne

Des turbulences politiques intérieures se manifestent en Allemagne, pivot de l’économie européenne. Elle pourraient menacer la cohérence et l’efficacité de l’Eurozone et de l’Union Européenne.

En 2020, l’Allemagne a pu profiter du redémarrage très rapide de la Chine et de l’Asie pour limiter les dégâts économiques. Le pays a certes subi une récession de près de 5% mais bien moindre qu’en France (-8,2%), en Italie (-8,9%) ou en Espagne (-11%).

Même si le rebond s’annonce moindre qu’anticipé cette année – à peine 3% selon les dernières déclarations début avril de Jens Weidmann, le président de la Bundesbank – l’Allemagne reste le moteur de la croissance européenne et un élément essentiel de sa puissance économique grâce à la force de son industrie exportatrice. Notre indicateur Montpensier MMS de Momentum économique, à 56, reste d’ailleurs nettement en territoire d’expansion même s’il peine à accélérer.

Mais, à quelques mois des élections générales du 26 septembre prochain, la fin du ..

Les grandes banques américaines publient leurs résultats trimestriels cette semaine, que peut-on en attendre ?

Gregori Volokhine, président de Meeschaert Financial Services à New York, s’est penché sur les attentes autour des résultats trimestriels des grandes banques américaines qui seront publiés cette semaine. Cette chronique est à voir ou écouter du lundi au vendredi dans l’émission BFM Bourse présentée par Stéphane Pedrazzi sur BFM Business.

Source : Meeschaert

Cinq questions sur les obligations convertibles

Les obligations convertibles européennes se sont avérées particulièrement résilientes dans le contexte de crise. Une dynamique vertueuse appelée à se poursuivre ?
La classe d’actifs a connu depuis 2017 une augmentation substantielle du nombre d’émissions, dynamique qui s’est encore accélérée en 2020. Avec 46 nouvelles émissions d’obligations convertibles européennes en 2020, pour plus de 23 milliards d’euros, plus de 30% du gisement ont ainsi été renouvelés. Cette vague d’émissions a considérablement amélioré la qualité de crédit de la classe d’actifs : 62% du gisement était noté Investment Grade. L’univers des convertibles européennes s’est diversifié, avec des dossiers croissance et value, mais aussi en termes de tailles d’émetteurs, de secteurs, de profils de risque… Une dynamique vertueuse.

La convexité des obligations convertibles, ainsi que des durations courtes, ont été de précieux atouts. Les convertibles ont rempli leur rôle d’amortisseur dans les phases de marché compliquées..

Ce sont les flux qui tirent les marchés

Les marchés actions montent inexorablement, battant record sur record aux Etats-Unis et se rapprochant de leur plus haut en Europe (hors dividendes réinvestis bien sûr !). Le CAC 40 n’est ainsi plus qu’à quelques pourcentages de son plus haut historique des années 2000, avant l’éclatement de la bulle Internet. Si les stigmates de la crise de la Covid-19 sont encore présents, notamment sur le vieux continent, les agents économiques, qui anticipent à 6 mois, voire plus, sont déjà dans la phase de retour à la vie normale avec une réouverture totale des économies. La hausse à venir des bénéfices des entreprises participe donc à la hausse des marchés actions. Pourtant, le facteur prépondérant dans les mouvements des marchés financiers reste les flux.

Ainsi, selon Bank of America, sur les 5 derniers mois, les investisseurs ont injecté 576 milliards de dollars dans les fonds actions, soit plus qu’au cours des 12 dernières années cumulées (452 milliards de dollars) ! Cette augmentation des fl..