La hausse des taux longs américains, qui résulte de la remontée des taux réels et des anticipations d’inflation, reflète une accélération de la croissance et des goulets d’étranglement qui perturbent la production.
L’alternance de tensions et de détentes des taux réels américains, les anticipations d’inflation et les attentes sur le niveau futur des taux directeurs restent les principaux déterminants des performances des actifs à l’échelle mondiale.
Ainsi, les rendements de la dette émergente en monnaie locale ont largement répliqué les mouvements des taux américains, tout comme la performance relative des actions Value par rapport aux valeurs de croissance.
Les emprunts d’État de la zone euro ont toutefois regagné une partie du terrain perdu en février grâce à une Banque centrale européenne qui a fait preuve de davantage de détermination.
CHANGEMENT DE LA DYNAMIQUE QUI SOUS-TEND LA HAUSSE DES TAUX D’INTÉRÊT
La remontée des taux d’intérêt américains s’est poursuivie en mars, mais à..