L’investissement de long terme : clé de la relance

La crise sanitaire fragilise des pans entiers de notre économie , en même temps qu’elle en révèle certaines fragilités . Quels outils pour permettre une relance rapide dans tous les territoires, conforter les secteurs stratégiques et transformer notre économie ? Pour la Caisse et les assureurs, il en est un majeur : l’investissement de long terme.

C’est pourquoi, à l’instigation de la Caisse des Dépôts , ils ont lancé l’initiative commune des fonds Relance Durable France , dont le programme d’investissement atteint 2,2 Md€. Il s’agit à la fois de renforcer notre souveraineté sanitaire , contribuer à la relance du tourisme et soutenir les PME et ETI de l’industrie et du service en s’engageant auprès des entreprises dans la durée, afin de financer leur développement , permettre leur relocalisation et stimuler leurs activités de R&D.

Source : Les Echos

Cross-Currency : voyage en terres lointaines !

Des marchés obligataires déséquilibrés et compressés par les Banques Centrales, un environnement de taux bas et une liquidité paradoxalement restreinte… Face à ces défis impactant les gestions assurantielles, les Cross-Currency Asset Swaps peuvent constituer une diversification intéressante. Julien Mathieu, Gérant assurantiel chez Groupama Asset Management vous emmène dans ces “terres lointaines”, à la recherche de nouveaux rendements.

Source : Groupama AM

Groupama Asset Management et ses filiales déclinent toute responsabilité en cas d’altération, déformation ou falsification dont ce document pourrait faire l’objet. Toute modification, utilisation ou diffusion non autorisée, en tout ou partie de quelque manière que ce soit est interdite. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Tout investisseur doit prendre connaissance avant tout investissement du prospectus ou du document d’information clé de l’investisseur (DICI) de l’OPC. Ces documents..

Sunny Hebdo : sur les marchés, la “remontada” semble devoir se prolonger…

Les marchés d’actions européens ont gagné en moyenne 4,5 % sur la semaine, l’enthousiasme des investisseurs étant porté par le relèvement par l’OCDE de sa prévision de croissance mondiale (de + 4,2 % à + 5,6 %) pour cette année, par le vote du plan de soutien Biden de 1 900 milliards de dollars, par des chiffres d’inflation ne montrant pas de dérapage aux Etats-Unis et enfin par la BCE qui s’est engagée à augmenter le rythme de ses rachats dans le cadre du PEPP dans les trois prochains mois.

Le marché obligataire n’a que partiellement partagé cet enthousiasme.

En effet, le message de la BCE a plutôt rassuré les investisseurs obligataires en raison de sa volonté affichée d’éviter une hausse prononcée des taux longs en Europe dans les circonstances actuelles. Cela accrédite sa position que la hausse des taux longs doit être aller de pair avec une amélioration pérenne de la situation économique.
Pour autant, les investisseurs restent méfiants sur le marché américain des taux longs à 10 ..

Actualités ESG

Depuis plus de 15 ans et de manière mensuelle, une étude sectorielle ou thématique est réalisée par les équipes ISR de Meeschaert AM en collaboration avec des partenaires associatifs.
Vous trouverez ci-dessous les principaux éléments ressortis de l’analyse sur le secteur de la distribution spécialisée.

Le secteur de la distribution spécialisée regroupe des secteurs très variés comme le textile, la papeterie, le bricolage, le jardinage, les produits culturels ou encore la vente en ligne. Il s’agit d’un secteur très cyclique, puisqu’il dépend en grande partie du prix des matières premières et de l’évolution du pouvoir d’achat. Ce secteur, principalement destiné à une clientèle de particuliers, est très exposé à l’évolution des attentes de consommateurs. Les tarifs, l’expérience client, la transformation digitale sont ainsi des contraintes à prendre en compte. Enfin, les distributeurs peuvent être considérés comme des donneurs d’ordre avec une large sphère d’influence, notamment sur leur..

Les sociétés pétrolières protègent leurs dividendes

2020 s’est révélée être une année de forte crise pour les sociétés pétrolières : le ralentissement économique global dû à la pandémie de la Covid-19, la baisse de la consommation mondiale de pétrole (-9% par rapport à 2019) et l’effondrement du cours du baril, qui est passé de 70 dollars à moins de 30 dollars au deuxième trimestre 2020, ont bousculé considérablement l’écosystème de cette industrie.

Les cinq majors (Royal Dutch Shell, ExxonMobil, BP, Total, Chevron) ont enregistré 77 milliards de dollars de pertes globalement sur l’année. Ces sociétés ont de plus décidé de comptabiliser d’importantes dépréciations d’actifs pétroliers et gaziers en 2020. Les majors ont par conséquent vu leurs résultats annuels s’effondrer. Un autre facteur a contribué à influencer le secteur, la pression de plus en plus forte menée par les actionnaires sur la stratégie de transition énergétique des sociétés, à travers notamment la demande d’efforts majeurs vers les énergies renouvelables et l’arrêt des ..

Macroscope : “Christine, en attendant Jerome”

Vu d’il y a quelques semaines, cette réunion de mars aurait dû être mineure pour la Banque centrale européenne (BCE). S’il était prévu que l’institution y dévoile ses nouvelles prévisions sur l’inflation et la croissance de la zone euro, peu de changement était à attendre sur la politique monétaire. Mais le récent mouvement haussier des taux d’intérêts à long terme a nettement accru les attentes sur ce rendez-vous. Pour autant, il était difficile d’envisager des annonces majeures. En effet, la hausse des taux européens a surtout été due à un effet d’entraînement de la hausse des taux américains, alors que les perspectives de croissance pour le premier semestre sont moroses sur le Vieux Continent et que l’inflation y demeure faible.

En annonçant que les achats d’actifs au titre du PEPP seraient « menés à un rythme significativement supérieur au cours du trimestre à venir par rapport aux premiers mois de l’année », la BCE a probablement trouvé la bonne mesure. D’un côté, elle a positive..