Diversifier son portefeuille grâce à l’investissement multifactoriel sur les obligations d’entreprise

Reflet des nombreux atouts de ces investissements, l’allocation sur les stratégies multifactorielles sur les obligations d’entreprise a sensiblement augmenté ces derniers temps

Contrairement à la gestion obligataire traditionnelle, qui consiste essentiellement à gérer de manière active la sensibilité d’un portefeuille aux variations des taux d’intérêt, son risque de crédit et son exposition aux devises, l’investissement multifactoriel sélectionne des titres uniquement en fonction de certaines caractéristiques. Il a été prouvé que ces « facteurs » sont à l’origine des performances des investissements sur la durée.

Plutôt que de prendre des positions en fonction de la trajectoire (attendue) des marchés (« market timing » dans le jargon), les stratégies factorielles ont vocation à générer des performances quelle que soit l’orientation des taux d’intérêt ou des marchés des obligations d’entreprise.

L’idée est donc de sélectionner des obligations capables de surperformer d’autres titres ..

Pays émergents : le découplage entre l’Asie et les autres régions s’accentue

Disparate car certaines régions vont profiter plus que d’autres du dynamisme de la demande mondiale (de biens manufacturés ou médicaux) et/ou disposent davantage de marges de manœuvre, à la fois en termes de politiques de soutien à l’économie ou en termes de vulnérabilité. En ce sens, l’univers “émergents” sera marqué par le découplage entre l’Asie et les autres.

Le redressement des économies émergentes (EMs) se poursuit en février 2021. L’indice PMI du secteur manufacturier est resté relativement stable sur un niveau élevé supérieur à 50. L’évolution est toutefois disparate. Pour quelques pays (Taiwan, Hong Kong, Corée du Sud, Pologne, Russie, Afrique du Sud), les indices se sont améliorés. Pour d’autres (Chine, Turquie, République tchèque), ils se sont dégradés mais restent au-dessus de la ligne d’expansion. Le Mexique et la Hongrie affichent, quant à eux, un indice suggérant une récession industrielle.

Les EMs continuent de bénéficier d’une conjonction d’éléments favorables à la p..

Investissements forestiers : touchez du bois !

Selon la Fédération Nationale des Safer (FNSafer), les investissements forestiers connaissent une belle dynamique en France. Alors que le prix moyen d’un hectare de forêt non bâtie était de 4 190 euros en 2019 (-1,1 % par rapport à 2018), les échanges et les niveaux de transactions ne cessent d’augmenter, notamment sur le marché des petites forêts (1 à 10 ha). Si les principaux investisseurs sont les personnes morales privées, les Groupements Forestiers d’Investissement (GFI) ont également le vent en poupe.

Si vous souhaitez vous engager durablement et sortir des marchés financiers, sachez que miser sur la forêt constitue une bonne piste vers la diversification, à condition de ne pas en attendre un rendement annuel très élevé. Car oui, l’achat d’une parcelle de bois ou d’un bosquet est un investissement de capitalisation qui doit être pensé sur du (très) long terme, c’est-à-dire au moins dix ans, et prendre en compte le contexte financier et fiscal de cet investissement « atypique ».
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La remontée des taux n’est pas pour déplaire aux Banques Centrales

Le contexte sanitaire
L’efficacité des vaccins ne fait plus de doutes. Dans les pays ayant vacciné massivement, la situation sanitaire s’améliore nettement et les cas sévères de Covid diminuent. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont un rythme de vaccination impressionnant avec plus de 4% de la population vaccinée chaque semaine. La campagne de vaccination européenne est toujours aussi lente, mais elle devrait s’accélérer franchement au cours du deuxième trimestre. L’UE ne pourra plus se cacher derrière l’excuse de capacités de production insuffisantes puisque selon McKinsey près de 14 milliards de doses pourraient être disponibles d’ici la fin d’année dans le monde.

Le contexte économique
Comme l’a confirmé récemment l’OCDE, la croissance mondiale continue d’accélérer mais c’est surtout le cas aux Etats-Unis. D’ailleurs, la croissance chinoise montre des signes de ralentissement et les surprises économiques du pays commencent à décevoir. Ce ralentissement observé est à nuancer car les ..

La sortie de crise s’écrira avec plus d’inflation

Aujourd’hui, le débat sur l’inflation suggère que celle-ci ne pourra en aucun cas être la source d’ajustement souhaitée à l’échelle macroéconomique, soit parce que l’inflation est perçue comme ne pouvant pas revenir, soit parce que le retour de l’inflation aurait des conséquences trop périlleuses pour l’équilibre macroéconomique et financier.

Mais se priver de l’inflation, c’est se priver d’une variable d’ajustement macroéconomique importante historiquement. La réticence à utiliser l’inflation comme instrument d’ajustement macroéconomique résulte de deux phénomènes observés pendant les périodes où l’inflation était plus élevée.

L’inflation ne serait plus un instrument d’ajustement macroéconomique… parce qu’elle crée de l’incertitude
L’inflation crée de l’incertitude puisqu’un taux d’inflation plus élevé dans la durée provoque une volatilité plus forte de l’inflation. Lorsque l’inflation est forte, la volatilité l’est aussi alors que lorsque l’inflation est réduite, sa volatilité est ..

La FED a plus de marge que la BCE mais son problème est finalement comparable dans cette crise : gérer la disparité

Comme en témoigne la journée boursière du jeudi 18 mars, c’est la volatilité qui prime actuellement, en lien direct avec la volatilité sanitaire et économique.

Certes, les taux américains continuent de grimper mais c’est essentiellement par des prises de positions dérivées spéculatives, ce qui n’est donc pas forcément durable : quelques journées de baisse du marché des actions (-3% pour le Nasdaq) suffiraient à changer la donne et la teneur des articles et autres analyses qui continuent de fleurir sur la hausse des taux…

Un mot cette semaine sur la FED pour apporter quelques nuances à la hausse de taux récente et la propension de Monsieur Powell à ‘laisser faire’ plutôt qu’à tenter de calmer des velléités de correction obligataire des marchés financiers.

Le rôle essentiel des banques centrales dans les moments de crise est de rétablir la confiance et de stabiliser le système monétaire et financier ; pour ce faire elles ont deux outils : la parole et l’action.

La parole joue essenti..

Les marchés cherchent-ils à provoquer la Fed ?

Malgré le message accommodant de la Fed, les bons du Trésor américain à 10 ans se sont hissés jusqu’à 1.75%. Est-on désormais dans un bras de fer entre les marchés et la banque centrale américaine ? Le point de vue de John Plassard, spécialiste en investissement chez Mirabaud. Ecorama du 19 mars 2021, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com

Source : Boursorama