Sommes-nous confrontés à une “3ème vague ?”

Alors que la France passe en mode confinement 3.0 dans 16 départements métropolitains, une lassitude s’installe. Aldous Huxley écrivait, “Qui contrôle le passé contrôle l’avenir.” On en est loin malheureusement !

L’hypothèse d’une sortie de crise au printemps, avec un rebond économique global, semble un objectif qui s’éloigne du fait de l’Europe continentale. Les cas élevés de contamination et la lenteur de la campagne de vaccination en Europe pourraient entraîner une réouverture tardive, mettant en danger un deuxième été – ce qui aggraverait la fracture Nord-Sud et pourrait déclencher un nouvel assouplissement des politiques monétaires et budgétaires (Banque centrale européenne – BCE, Union européenne – UE).

A l’inverse, aux Etats-Unis, la dynamique positive s’installe et les perspectives économiques sont revues à la hausse, aidées par le plan de relance et l’accélération de la vaccination de masse (peut-être au détriment d’autres pays). Cette embellie est amenée à profiter égalemen..

Fed : ne croire que ce que l’on voit

Le diagnostic conjoncturel de la Fed est plus positif. En effet, la banque centrale reconnaît que la reprise a été plus forte que prévu, que les indicateurs d’activité et d’emploi sont en amélioration et que l’investissement et la consommation de biens sont en hausse.

Au-delà de cette appréciation conjoncturelle, la perspective est aussi plus favorable puisque la Fed a relevé significativement ses prévisions de croissance suite aux progrès constatés dans le processus de vaccination et au vote du plan budgétaire de J. Biden.

Toutefois, la Fed nuance cette évaluation économique par 3 » bémols » : la consommation en services reste faible, le taux de chômage ajusté du taux de participation est 3 pts supérieurs au chiffre de 6.2% du dernier rapport emploi, et l’amélioration de l’emploi n’est pas suffisamment inclusive au regard des taux de chômage beaucoup plus élevés dans les communautés hispaniques et afro-américaines.

A plusieurs égards, la communication de la Fed se veut accommodante..

Brexit : le blues des exportateurs britanniques

Deux mois et demi après l’entrée en vigueur des nouvelles règles commerciales, les PME britanniques qui exportent vers l’UE peinent toujours à s’adapter aux procédures douanières.
Ils ne décolèrent pas. Deux mois et demi après l’entrée en vigueur de l’accord post-Brexit, les entreprises britanniques exportant vers l’Union européenne peinent toujours à s’adapter aux nouvelles règles commerciales. Entre les documents à remplir et les contrôles douaniers auxquels elles doivent désormais se soumettre, la perte de temps et le coût engendrés par ces formalités se sont révélés difficilement supportables pour les plus petites d’entre elles.

Si le Premier ministre britannique, Boris Johnson, avait d’abord parlé de “problèmes au démarrage” et promis une fluidification des passages à la frontière, les principaux concernés semblent peu convaincus. “Les soi-disant problèmes au démarrage sont toujours d’actualité et ont coûté à l’industrie des dizaines de millions jusqu’à présent”, a assuré James W..

NFTs : 5 plateformes qui pourraient créer leur token et réaliser un airdrop

Beaucoup de plateformes liées aux tokens non fongibles (NFTs) ne disposent pas encore de leur propre token de gouvernance. Nous avons sélectionné 5 plateformes qui pourraient dans un futur proche créer leur token et le distribuer via un airdrop à leurs premiers utilisateurs.

Cela ne vous aura pas échappé, le secteur des tokens non fongibles (NFTs) est en pleine explosion depuis quelques mois. Les NFTs occupent maintenant une place à part entière dans l’industrie des cryptomonnaies, alors qu’ils restaient – dans une moindre mesure – dans l’ombre jusqu’à fin 2020. Aujourd’hui, même les médias traditionnels se sont accaparés le sujet, surfant sur cette vague des NFTs qui n’est peut-être qu’à ses débuts.

La démocratisation de cette nouvelle catégorie d’actifs est portée par de nombreuses plateformes qui permettent d’acheter, de vendre, de gérer, d’exposer et de créer des NFTs. Les possibilités pour les créateurs et les collectionneurs sont nombreuses, et il arrive que certaines plateform..

EMD : Les investisseurs doivent-ils s’inquiéter de la hausse des taux ?

Dans un contexte de mouvements des taux d’intérêt américains ayant entraîné une certaine volatilité sur les marchés émergents depuis le début de l’année, Alejandro Arevalo, responsable de la dette émergente, explique pourquoi les fondamentaux favorables qui sous-tendent la dette émergente restent inchangés.

Les fonds EMD étaient en tête de la plupart des enquêtes menées auprès des investisseurs à l’aube de 2021, mais nous avons constaté une performance négative de la classe d’actifs depuis le début de l’année. Toutefois, cette volatilité est entièrement due aux taux d’intérêt américains, et les vents arrière fondamentaux qui sous-tendent la dette emergente sont toujours là, déclare Alejandro Arevalo, responsable des marchés dettes émergentes chez Jupiter. La classe d’actifs semble très attrayante par rapport aux titres à revenu fixe des marchés développés, y compris le haut rendement. Alejandro et son équipe estiment qu’il s’agit d’une excellente opportunité pour réaliser une allocati..

Question de la semaine : Qu’est-ce que le “high yield” ?

Lorsque l’on s’intéresse aux marchés financiers, il est fréquent d’entendre parler du « high yield ». L’expression signifie « haut rendement ». Pour comprendre exactement ce qu’elle désigne, il faut s’intéresser au fonctionnement des marchés obligataires, c’est-à-dire au marché des emprunts.

Les entreprises, comme les États, peuvent emprunter sur les marchés financiers. Leurs titres de dettes sont désignés sous le terme d’« obligations ». Une obligation se définit par un taux d’intérêt, par exemple 1% par an, ainsi qu’une échéance, par exemple 5 ans. Dans cet exemple, un investisseur qui souscrirait à cette obligation pour un montant de 100 euros recevrait un coupon annuel de 1 euro pendant 5 ans et, la dernière année, se verrait rembourser les 100 euros initialement investis.

Pour autant, il existe un risque que l’investisseur ne soit jamais remboursé si l’entreprise ou l’État qui a émis cette dette n’est finalement plus en mesure de l’honorer. C’est le « risque de défaut ». Toute p..