Un premier investissement est plus simple qu’on ne pourrait le penser de prime abord. Il suffit d’être bien informé et d’oser sortir de sa zone de confort.
Le phénomène n’est pas passé inaperçu : s’il est souvent difficile de se motiver pour enfiler ses baskets et faire du sport, le Covid-19 a contraint, ou plutôt incité, nombre d’entre nous à sortir de notre léthargie. Rien d’étonnant dès lors que, durant les premières semaines et premiers mois du confinement, l’exercice en plein air était l’une des rares options possibles.
Au vu des taux durablement bas, il est nécessaire de prendre en main son épargne. Dans le même temps, beaucoup d’entre nous s’inquiètent de ne pas avoir les moyens de maintenir notre niveau de vie habituel à la retraite. Mais par où commencer ? Et comment ?
Attention cependant, les marchés boursiers, quelle que soit leur localisation, sont soumis à des fluctuations à la hausse comme à la baisse et l’investissement en Bourse implique donc un risque de perte en capital ainsi que d’autres risques cités ci-dessous.
L’effet des intérêts composés s’est volatilisé
Le siècle dernier, le fameux effet des intérêts composés jouait encore un rôle important dans la constitution de patrimoine. Les rendements élevés des emprunts d’État permettaient à eux seuls démultiplier le capital investi sur des années et des décennies. C’est sans doute la raison pour laquelle Einstein avait qualifié à l’époque les intérêts composés de huitième merveille du monde. Toutefois, la magie des intérêts composés s’est dissipée depuis la crise financière de 2007, et plus encore durant cette dernière décennie. Les épargnants peuvent trouver d’autres moyens de se constituer un patrimoine. Les ETF par exemple.
Les ETF, ou fonds indiciels cotés en Bourse, ont démocratisé l’investissement en offrant la possibilité, même avec de petites sommes, de se constituer un patrimoine sur le long terme. En règle générale, les ETF sont des fonds d’investissement passifs. Qu’est-ce que cela signifie ? Les ETF répliquent différents indices qui représentent le thème concerné.
L’indice actions français, le CAC 40, est un classique. Calculé toutes les secondes depuis le 31 décembre 1987, beaucoup le considèrent comme le baromètre de l’économie française. Le CAC 40, comme son nom l’indique, inclut les 40 premières sociétés françaises en termes de capitalisation boursière et de volume de transactions en Bourse. On peut investir sur l’indice CAC 40 grâce à l’ETF Lyxor CAC 40 (DR) UCITS ETF – Dist (FR0007052782) Outre le CAC 40, il existe une multitude d’autres indices spécialisés dans différent(e)s marchés, régions, thématiques, obligations ou matières premières.
Les ETF présentent un risque de perte en capital.
Par où commencer ? Point de départ : l’allocation d’actifs
Avant de choisir l’indice le plus adapté, il faut d’abord procéder à une répartition soigneuse des actifs ; c’est ce que l’on appelle l’allocation d’actifs. En effet, la répartition des sommes disponibles destinées à être investies dans différentes classes d’actifs est essentielle à la performance à long terme de l’investissement. Quatre classes d’actifs s’offrent généralement aux investisseurs :
- les actions
- les obligations
- les matières premières
- l’immobilier
La répartition entre les différentes classes d’actifs a une incidence déterminante sur les fluctuations du portefeuille. En effet, plus la part des actions est élevée, plus les variations de cours et donc du portefeuille seront amples, mais la perspective d’un rendement supplémentaire, et les risques seront également plus élevés. Un portefeuille qui comprend 60% d’actions pourra potentiellement dégager un meilleur rendement à long terme qu’un portefeuille composé exclusivement d’obligations ou de comptes à terme ou au jour le jour. Bien évidemment l’investisseur s’expose tout de même à un risque de perte en capital si le prix des actions chute.
Quel risque supporter ?
La capacité à supporter les risques varie d’une personne à l’autre. Pour s’en faire une idée, on se pose généralement la question suivante : « quelle est la perte maximale que mon investissement peut subir sans que je n’en perde le sommeil ? ». Aujourd’hui, les simulateurs sur Internet peuvent donner un aperçu de ce à quoi les investisseurs peuvent et doivent s’attendre sur la base des évolutions historiques, même si les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Le dernier point auquel réfléchir avant de se lancer porte sur l’horizon d’investissement. La constitution d’un patrimoine demande du temps.
Du temps et de la patience. Par conséquent, épargner pour une date précise à l’aide d’actions n’a pas vraiment de sens. Naturellement, la question qui revient sans cesse est la suivante : à quel moment entrer sur le marché ? Dans la mesure où il est quasiment impossible d’acheter au point le plus bas et de vendre au point le plus haut, le moment d’investir joue un rôle secondaire, si tant est qu’il en joue un, pour les investisseurs axés sur le long terme. Par ailleurs, c’est seulement a posteriori que l’on sait que des cours ont atteint leur point le plus haut ou le plus bas. Les gestions pilotées ETF constituent un bon moyen d’écarter la crainte d’acheter trop cher. Les gestions pilotées en ETF offrent la possibilité d’investir de petites comme de grosses sommes d’argent, de manière régulière et disciplinée. Restent les coûts, composante importante du résultat à long terme des placements. Les coûts évités profitent à la performance à long terme. Dans notre e-magazine Smart Invest, nous évoquons régulièrement la sous-performance des gérants actifs, et plus chers, par rapport aux ETF.
Et comment ? Effectuer son premier investissement
Une fois que les questions ci-dessus ont été réglées, on peut passer à l’investissement proprement dit. Il est recommandé aux personnes qui investissent pour la première fois de veiller à diversifier le plus possible leurs patrimoines. Autrement dit, « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ». Le principe : un placement diversifié doit permettre de réduire le risque systématique, à savoir le risque imputable aux titres individuels.
Dans l’idéal, un portefeuille ne devrait être exposé qu’au risque non systématique, c’est-à-dire le risque de marché général. Les fluctuations de cours des titres en portefeuille se compensent entre elles et le portefeuille gagne régulièrement de la valeur, même si des variations importantes à la hausse ou à la baisse peuvent être constatées sur une année prise seule. Le Lyxor MSCI All Country World UCITS ETF (LU1829220216) se prête bien à un premier investissement. Il inclut environ 3.000 actions de 23 pays industrialisés et 26 pays émergents, une répartition très large avec une part d’environ 57% pour l’Amérique du Nord et d’environ 12% pour les marchés émergents. Les investisseurs qui préfèrent une pondération plus personnalisée peuvent acquérir deux participations distinctes, par exemple via le Lyxor MSCI World UCITS ETF (FR0010315770) ou le Lyxor MSCI Emerging Markets UCITS ETF (FR0010429068). À noter que les États-Unis représentent quelque 60% de l’indice MSCI World et la Chine environ 35% de l’indice des marchés émergents. Dans ce contexte, il convient de prendre en compte les risques de change éventuels, même si les ETF sont négociés en euros.
Pour les investisseurs ayant un penchant pour l’Europe, le positionnement également très large du Lyxor Core EURO STOXX 300 (DR) – UCITS ETF Acc (LU0908501058) peut s’avérer une alternative intéressante. Cet ETF recouvre envrion les 300 principales actions de la zone euro termes de capitalisation boursière. Une vaste gamme d’ETF actions par pays permettent de compléter sa stratégie d’investissement de manière simple et abordable grâce aux actions dans l’optique de se constituer un patrimoine à long terme, y compris dans un contexte de taux quasiment nuls.
Ces ETF sont égalementaccessibles depuis un PEA (cf code ISIN PEA dans le tableau ci-dessous).
N’y a-t-il pas plus simple ?
Tout ceci vous semble trop compliqué, ou vous recherchez plutôt une stratégie de portefeuille globale au travers d’une seule solution de gestion ? Dans ce cas, une gestion sous mandat ou pilotée ETF pourrait vous intéresser. Vous déléguez la gestion de l’allocation d’actifs à des gérants professionnels de l’investissement. C’est donc une manière simple de commencer à se constituer un patrimoine sans être un expert de l’investissement.
1 Se reporter à la section « Politique d’investissement » du prospectus du Fonds, pour de plus amples détails concernant l’exposition globale du Fonds.
Nom de l’ETF UCITS | Exposition | ISIN | Frais Courants | Part PEA |
---|---|---|---|---|
Lyxor MSCI All Country World UCITS ETF – Acc (EUR) | Monde – pays developpés et émergents | LU1829220216 | 0,45% | Non |
Lyxor MSCI World UCITS ETF – Dist | Monde – Pays developpés | FR0010315770 | 0,30% (0,45% part PEA) | FR0011869353 |
Lyxor MSCI Emerging Markets UCITS ETF – Acc EUR | Pays émergents | FR0010429068 | 0,55% | FR0011440478 |
Lyxor Code EURO STOXX 300 (DR) UCITS ETF – Acc | Zone Euro | LU0908501058 | 0,07% | LU0908501058 |
La dénomination des ETF et du fonds énumérés ci-dessus ne constitue pas une recommandation d’achat. Une description complète des termes et conditions des fonds est disponible dans les prospectus de vente et dans les documents d’informations clés pour l’investisseur (DICI) respectifs, disponibles sur www.lyxorETF.fr.
Sans oublier que les ETF présentent un risque de perte en capital ainsi que d’autres risques détaillés ci-dessous.
LES RISQUES LIÉS À L’INVESTISSEMENT
RISQUE DE PERTE EN CAPITAL : Les ETF sont des instruments de réplication : leur profil de risque est similaire à celui d’un investissement direct dans l’Indice sous-jacent. Le capital des investisseurs est entièrement à risque et il se peut que ces derniers ne récupèrent pas le montant initialement investi.
RISQUE DE REPLICATION : Les objectifs du fonds peuvent ne pas être atteints si des événements inattendus surviennent sur les marchés sous-jacents et ont un impact sur le calcul de l’indice et l’efficacité de la réplication du fonds.
RISQUE DE CONTREPARTIE : Dans le cas des ETF synthétiques, les investisseurs sont exposés aux risques découlant de l’utilisation d’un Swap de gré à gré avec la Société Générale. Conformément à la réglementation OPCVM, l’exposition à la Société Générale ne peut pas dépasser 10% des actifs totaux du fonds. Les ETF à réplication physique peuvent être exposés au risque de contrepartie s’ils ont recours au prêt de titres.
RISQUE SOUS-JACENT : L’Indice sous-jacent d’un ETF Lyxor peut être complexe et volatil. Dans le cas des investissements en matières premières, l’Indice sous-jacent est calculé par rapport aux contrats futures sur matières premières, ce qui expose l’investisseur à un risque de liquidité lié aux coûts, par exemple de portage et de transport. Les ETF exposés aux Marchés émergents comportent un risque de perte potentielle plus élevé que ceux qui investissent dans les Marchés développés, car ils sont exposés à de nombreux risques imprévisibles inhérents à ces marchés.
RISQUE DE CHANGE : Les ETF peuvent être exposés au risque de change s’ils sont libellés dans une devise différente de celle de l’Indice sous-jacent qu’ils répliquent. Cela signifie que les fluctuations des taux de change peuvent avoir un impact positif ou négatif sur les rendements.
RISQUE DE LIQUIDITE : La liquidité est fournie par des teneurs de marché enregistrés sur les bourses où les ETF sont cotés, en ce compris la Société Générale. La liquidité sur les bourses peut être limitée du fait d’une suspension du marché sous-jacent représenté par l’Indice sous-jacent suivi par l’ETF, d’une erreur des systèmes de l’une des bourses concernées, de la Société Générale ou d’autres teneurs de marché, ou d’une situation ou d’un événement exceptionnel(le).
RISQUE DE CONCENTRATION : Les ETF thématiques et Smart Beta sélectionnent des titres actions et obligations pour leur portefeuille sur la base d’un indice d’origine de référence. Dans le cas où les règles de sélection sont particulièrement strictes, le portefeuille peut être plus concentré et le risque est réparti sur moins de titres que l’indice d’origine.
Source : Lyxor Asset Management