Alors que la pandémie a durement frappé le marché de l’art, celui des montres de collection affiche plus que jamais une santé de fer. Vendeurs et acheteurs sont de plus en plus nombreux à se pencher sur ces garde-temps vintage.
Si la Covid-19 a ralenti le temps et donné un coup d’arrêt au secteur de l’horlogerie habituellement florissant, ces montres d’exception affichant au moins vingt ans au compteur voient leur cote s’envoler. Et pour preuve : chaque année, les enchères horlogères génèrent près de 500 millions d’euros dans le monde. En juillet 2019, Sotheby’s a même atteint un nouveau record avec la vente aux enchères de la légendaire « Space Traveller I » de George Daniel adjugée pour 4 millions d’euros (soit plus de 30 fois sa valeur initiale).
Entre résilience et nouveauté, la crise sanitaire a permis d’accélérer certaines tendances. La vente de ces montres vintage, essentiellement produites entre 1930 et 1990, est en plein essor grâce à l’augmentation significative des ventes privées et des ventes en ligne. Chez Artcurial, le département horlogerie a enregistré une progression de 12% en 2020. Même constat chez Sotheby’s, avec un volume de ventes boosté par les ventes en ligne qui ont généré 47,4 millions de dollars l’an dernier (contre 9 millions en 2019).
Malgré un contexte particulier qui affecte fortement les ventes d’art, certains modèles sont sortis du lot et attirent de plus en plus d’acquéreurs. Prenons, par exemple, les modèles conçus en édition limitée par Omega à l’occasion des Jeux Olympiques de 2020 et érigés en pièces de collection suite à leur annulation, ou encore l’Omega Seamaster Diver 300M « James Bond » Édition Limitée qui a suscité de nombreuses convoitises suite au report de la sortie du film.
De la GMT de Rolex à la Nautilus de Patek Philippe, en passant par la Reverso de Jaeger-LeCoultre, la Royal Oak d’Audemars Piguet et la Speedmaster d’Omega, toutes sont des valeurs sûres et très prisées. Que vous soyez un collectionneur avisé ou un investisseur passionné, ces pièces de choix se présentent, depuis plusieurs années, comme de précieux atouts dans les portefeuilles. Leur rareté, leur exclusivité et leur universalité en font des « valeurs refuges » et de bonnes alternatives aux placements classiques (immobilier, bourse, matières premières…). Autrement dit, le vintage est et sera toujours un bon investissement pour l’avenir.
Source : Fibee App