Macroscope : Quel impact pour le plan d’infrastructures américain ?

Dans la lancée du début de son mandat particulièrement actif, le président américain Joe Biden avance sur le déploiement de son plan de rénovation des infrastructures des Etats-Unis. Il a ainsi annoncé, jeudi dernier, avoir conclu un accord bipartisan avec cinq sénateurs républicains. Cet accord porte sur une enveloppe de 1 200 milliards de dollars, répartis sur 8 ans, dont 973 milliards sur cinq ans. Dans le détail, 312 milliards seront consacrés aux infrastructures de transport, et environ 266 milliards à d’autres types d’infrastructures, notamment hydrauliques ou pour l’internet à haut débit.

Certes, cet accord ne marque pas la fin des discussions. D’une part, il faudra encore convaincre cinq autres sénateurs républicains de voter en faveur du plan. D’autre part, M. Biden devra s’assurer le soutien de l’aile gauche de son parti. Cette dernière souhaite que les mesures de dépenses d’infrastructures soient adoptées en même temps que les autres mesures annoncées par l’administration, ..

Plan de relance : Le long chemin du compromis

Après des mois de négociation, un accord bipartisan semble enfin se dessiner concernant le plan de relance dans les infrastructures voulu par Joe Biden. Cette nouvelle proposition se chiffrerait à 1 200 milliards de dollars sur huit ans dont 559 milliards de nouvelles dépenses, le solde venant de la réallocation de budgets existants mais non dépensés.

Le consensus arraché n’a pas touché aux grandes lignes rouges des deux partis, notamment les hausses d’impôts pour les entreprises et la fiscalité de la classe moyenne, ce qui ne règle finalement pas pour le moment la problématique du financement. Si Joe Biden a salué un accord historique, le coup de rabot est néanmoins significatif par rapport aux ambitions initiales. En effet, si les investissements majeurs dans les réseaux ont globalement été maintenus (routes, ponts, infrastructures électriques et fibres, transports en commun), les dépenses plus « sociales » visant les écoles, la lutte contre le changement climatique et plus globalem..

Les GAFA ne sont pas les ennemis de la croissance

Les géants de la technologie sont attaqués de toutes parts. Mais le prix de la préservation de la concurrence pourrait être élevé si les passions réglementaires se déchainent

Aux États-Unis, en Europe, en Chine, l’heure est au branle-bas de combat pour mettre au pas les géants de la technologie.

La nomination Outre-Atlantique de Lina Khan à la tête de la Federal Trade Commission a sonné la charge. Cette juriste, de 32 ans, diplômée de la Yale Law School, s’est fait connaître il y a tout juste huit ans dans une contribution pour Time Magazine où elle déplorait que la quarantaine de douceurs proposées dans les paniers « enfants » pour Halloween étaient l’œuvre de trois grands groupes agroalimentaires seulement, un véritable « cartel des sucreries ».

Par la suite, c’est sur les GAFA qu’elle s’est concentrée. Google, Facebook, Apple et surtout Amazon, sont autant de mastodontes dont elle n’a eu de cesse de démontrer les pratiques prédatrices ou anti-concurrentielles. Sa recherche de 201..

Russie : La malédiction du numéro 2

Pompidou n’a pas été l’exception qui confirme la règle : en 1969 lorsqu’il remporte l’élection présidentielle anticipée, cela fait déjà un an qu’il a quitté Matignon. Sous la cinquième République jamais Premier ministre en fonction n’a pris la rue du Faubourg Saint-Honoré : qui se lève rue de Varenne ne se couche à l’Elysée ! Si en France, être numéro deux passe pour une malédiction, en Russie, le devenir peut-être une condamnation. En 1934, Kirov, le second du PCUS est assassiné. Le meurtre du favori de Staline, dont on ignore toujours s’il a été commandité par le Vodj en personne a permis de justifier la plus grande campagne de (contre)-terrorisme de l’humanité au travers des purges et déportations staliniennes : “Pour moi, il est déjà clair qu’une organisation terroriste contre-révolutionnaire bien organisée est active à Leningrad” confie Staline dans un langage qui rappelle les années sanglantes de 1793 et 1794, celles qui ont donné naissance en France au mot et à la doctrine du te..

Rapport GIEC : Un avertissement sur un possible cataclysme…

Selon le futur rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) dont une partie a « fuité », les impacts du réchauffement climatique vont s’intensifier et devenir une menace pour l’humanité bien avant 2050. Pénurie d’eau, de nourriture, montée des eaux, canicules, extinction d’espèces… Selon le groupe de chercheurs de l’ONU, l’impact du réchauffement climatique va s’accélérer, menaçant fortement la vie humaine.

« La vie sur terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes, l’humanité ne le peut pas. » peut-on lire dans le résumé technique. Le rapport officiel ne sera publié qu’en février 2022, après son approbation par consensus des 195 États membres, mais les principales conclusions ne devraient pas changer.

Lors de la COP 21 en 2015, les États s’étaient mis d’accord pour limiter le réchauffement climatique à 2°C, voire mieux, à 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle..

Marchés financiers : la Fed remet une pièce…

L’onde de choc liée au début de changement de discours de la Réserve fédérale (Fed) n’a pas duré longtemps sur les marchés financiers. Les indices ont repris leur élan haussier, aidés par l’annonce aux Etats-Unis d’un accord bipartisan de 1 200 milliards de dollars sur le plan de rénovation des infrastructures. A ceci s’ajoute la levée des restrictions pesant sur les politiques de dividendes et de rachats d’actions sur les valeurs bancaires suite au succès des 23 principales banques à l’épreuve des stress tests de la Fed. Cela a permis aux investisseurs de reprendre leurs esprits après une semaine mouvementée, portant les indices vers de nouveaux records, à l’image du CAC 40 (+0,9%, à 6 629 points). Les progressions sont encore plus fortes aux Etats-Unis où le Dow Jones (+3,6%, à 34 496 points) et le S&P 500 (+2,8%, à 4 284,81 points) ont enregistré leur plus forte progression hebdomadaire depuis mars.

Cet élan haussier a également été favorisé par le recadrage du président de la Fed…

Brexit : JP Morgan double ses transferts à Paris

D’ici à la fin de l’année, JP Morgan veut avoir franchi le seuil des 440 salariés dans la capitale à la faveur du Brexit, au coude-à-coude avec Bank of America. Quelque 140 banquiers transférés sont venus renforcer ses effectifs, pour l’essentiel des traders et des vendeurs.

« Paris sera l’un des grands bénéficiaires du Brexit ». C’est ce qu’affirmait Jamie Dimon , le patron de la toute-puissante banque JP Morgan fin 2018. Trois ans plus tard, la firme américaine annonce avoir déplacé près de 140 employés dans la capitale française dans le cadre de sa stratégie post-Brexit. C’est plus du double de ce que le dirigeant avait promis à Bruno Lemaire en 2017 .

« D’ici à la fin de l’année 2021, ce sont au total 440 personnes qui auront rejoint le bureau de Paris », dit la banque. Des salariés de quelque 32 nationalités ont fait le déplacement, « à tous les niveaux de la hiérarchie, et qui travaillent principalement dans la vente et le trading », précise JP Morgan.

Preuve de sa déterminati..