La “success story” des marchés émergents ne fait que commencer

Les actions des marchés émergents ont plus de potentiel qu’il n’y paraît. Xavier Hovasse fait le point sur une classe d’actifs encore négligée et explique comment en tirer le meilleur parti.

Nous recherchons des sociétés avec une croissance solide et de long terme

L’année 2020 a été une année faste pour les marchés émergents. Xavier Hovasse, responsable de l’équipe actions marchés émergents et gérant chez Carmignac, estime qu’elle a marqué le début d’une période de surperformance qui s’accélérera encore quand « on pourra enfin tourner la page de la pandémie ».

En effet, le fonds phare de Carmignac dédié aux marchés émergents a enregistré une performance significative en 2020. Avec un rendement de 44,7 %, Carmignac Emergents a non seulement surperformé ses pairs et son indicateur de référence de 38 % et 36 % respectivement, mais s’est également classé dans le premier quartile de sa catégorie Morningstar1.

Une approche de conviction
La stratégie, également disponible au travers d’une..

L’économie française au beau fixe en mai

L’indice du climat des affaires en France a bondi de 12.3 points à 108 soit un niveau bien au-dessus de la moyenne historique calée à 100 par construction. Cette accélération se retrouve dans les services dont l’indice bondit de 15 points à 107. Elle est plus marquée qu’après le confinement de novembre. Le niveau élevé de l’activité dans le secteur manufacturier, depuis plusieurs mois et en phase avec la conjoncture mondiale, tire les services vers le haut. Ce grand pas du mois de mai devrait se prolonger en juin parce que les stocks sont bas alors que la demande reste ferme. Le PIB du deuxième trimestre va être fort par rapport aux trois premiers mois de l’année. La France pourrait retrouver son niveau de PIB de 2019 à un rythme plus rapide qu’anticipé.

L’indice du climat des affaires qui retrace en France la perception du cycle économique par l’ensemble des entreprises s’est inscrit en très forte hausse au mois de mai. C’est sa plus forte progression depuis la sortie du premier conf..

Rebond économique et comportement d’épargne

Enfin l’enquête allemande IFO envoie un message à la fois encourageant et convaincant sur les perspectives d’activité dans le secteur des services. De quoi conclure que le rebond de la croissance, pas seulement dans le pays, mais aussi dans toute la Zone Euro, est à portée de main.

Il est donc temps de porter le regard plus loin. Au titre des questions ouvertes, il y a celle du comportement d’épargne des ménages. Comment distinguer, dans la hausse des derniers trimestres, ce qui est du ressort de l’épargne forcée et ce qui s’explique par un motif de précaution ? Proposer une répartition d’environ ¾ – ¼ ne paraît pas déraisonnable. De quoi alors conclure qu’il y aurait une double réserve, à la fois de consommation et de placement !

La publication de la dernière enquête allemande IFO envoie un message rassurant. Pour la première fois, le secteur des services dégage des perspectives positives, et non plus ambiguës, sur l’activité à venir au cours des prochains mois. Cela permet un affer..

Momentum – Chine/USA : impossible changement de régime ?

Les politiques centrales chinoises et américaines sont diamétralement opposées : soutien de la consommation domestique pour Washington contre soutien de la production et de l’investissement en Chine. Loin de remettre en question ces modes de fonctionnement, les réponses à la crise sanitaire ont exacerbé ces différences, même si les autorités tiennent un langage plus nuancé.

Waldemar Brun-Theremin vous livre son analyse dans ce nouveau Momentum, votre incontournable rendez-vous financier !

Source : Le Courrier Financier

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Vers un rebond des actions chinoises ?

Les actions chinoises ont vécu hier leur meilleure séance depuis un an… Cette tendance peut-elle se poursuivre ? Le point de vue de Laurens Lafont, rédacteur en chef de la lettre d’investissement Propos Utiles. Ecorama du 26 mai 2021, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com

Source : Boursorama

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États-Unis : recherche désespérément main d’œuvre

Le chiffre des créations d’emplois en avril a été très inférieur aux attentes. Le consensus tablait sur près d’un million de nouveaux emplois créés, il n’y en a eu que 266 000. Faut-il y voir le signe d’une reprise plus anémique que ce que l’on pouvait espérer ?

Plusieurs indicateurs laissent penser qu’il s’agit davantage d’un problème d’offre de travail. La hausse du nombre d’heures travaillées, la forte hausse du salaire horaire peuvent être interprétées comme les signes des difficultés des entreprises à embaucher.

Interrogées sur cette question, les petites entreprises déclarent avoir des difficultés historiques à recruter. La situation semble même s’être nettement dégradée sur les derniers mois.

NOTRE ANALYSE
De nombreuses informations anecdotiques vont effectivement dans le sens d’une difficulté pour les entreprises, notamment dans la restauration, à trouver de nouveaux employés. Le détail de l’enquête [1]JOLTS montrait pour le mois de mars un taux de licenciements au plus bas ..

Les chefs d’entreprise croient en la reprise en mai

La croissance frappe à la porte avec le déconfinement. Les chefs d’entreprise croient en un rebond marqué de l’activité sur fond de plans de relance et de réorientation partielle mais réelle de l’épargne vers la consommation. Plusieurs secteurs commencent à être sous tensions, en particulier dans le bâtiment. La désorganisation des circuits de production après une année de stop and go génère des goulets d’étranglement qui pourraient freiner, au début, cette expansion.

Au mois de mai, le climat des affaires s’améliore, selon l’INSE fortement. L’indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité marchands, gagne 12 points. À 108, il se situe au-dessus sa moyenne de longue période (100), pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire au mois de mars 2020. Il est même à un niveau supérieur à celui d’avant la crise sanitaire (105).

Cette amélioration s’explique par l’allègement progressif des restrictions sani..

L’inflation est partout… et c’est toujours un phénomène d’origine politique !

Stocks des entreprises historiquement bas, relance budgétaire synchrone dans les différentes zones économiques, hausse nécessaire du prix des matières premières polluantes pour inciter à la substitution énergétique… Il existe aujourd’hui une conjonction de facteurs inflationnistes. Mais derrière ces facteurs, les conditions de l’inflation sont d’abord rendues possibles par le fait politique.

L’environnement est inflationniste. D’une part, la transmission de la politique monétaire est aujourd’hui radicalement différente de celle qui prévalait avant la crise. Avant, les liquidités injectées restaient dans le système financier en raison de la forte aversion au risque des banques et des entreprises. Désormais, la création monétaire se déverse dans l’économie réelle en raison des commandes publiques.

Conjonction de facteurs inflationnistes
D’autre part, les économies sont confrontées à une combinaison inédite de facteurs conjoncturels et structurels qui soutiennent les prix. Ainsi, les st..

Acheter des Options Call & Put : Cas concret avec Sophie Duval (Portzamparc)

On voit ici un ACHAT d’options Call Put avec un cas concret sur l’action LVHM. Cela peut permettre de se couvrir d’une action déjà en portefeuille ou profiter d’un mouvement à moindre frais. Merci à Sophie de Portzamparc pour ces explications sur les options.

Source : Interactiv Trading

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Les cours du pétrole restent très volatils

Les cours du pétrole restent très volatils pour plusieurs raisons. La demande est sans conteste en train de se redresser compte tenu du redémarrage généralisé de l’activité post-Covid dans les différentes régions. La reprise de la production, notamment dans les pays de l’OPEP, a été progressive ces derniers mois, ce qui a permis aux prix du pétrole de se maintenir dans une fourchette de 60 à 70 $/baril pour le WTI et le Brent. Les niveaux actuels restent encore nettement inférieurs à ceux d’avant la crise et la marge de manoeuvre pour faire face aux pénuries est donc importante.

Les cours du pétrole ont récemment chuté en raison de l’actualité liée au nouvel accord sur le nucléaire iranien, qui en cas de finalisation conduirait à la levée des sanctions et à la reprise des exportations de pétrole de l’Iran. L’Iran compte parmi les fournisseurs historiques de nombreux pays d’Asie qui, avec les Etats-Unis, devraient continuer à être les moteurs de l’économie mondiale. Nous nous attendons..