Les particuliers fortunés envisagent d’acheter plus d’actions

Plus de quatre clients patrimoniaux sur dix prévoient de renforcer leur exposition aux marchés boursiers au cours des six prochains mois.

Les investisseurs individuels fortunés reviennent sur le chemin de la Bourse, mais sur la pointe des pieds. D’après une étude de la banque suisse UBS, diffusée le 28 avril 2021 et menée auprès de 2.850 particuliers disposant d’actifs financiers supérieurs à 1 million de dollars et de 1.150 chefs d’entreprise employant au moins un salarié et réalisant un chiffre d’affaires d’au moins 1 million de dollars, tous répartis dans 14 pays (*), 41% de cette clientèle patrimoniale envisagent d’acquérir davantage d’actions dans les six mois à venir.

Aujourd’hui, leur portefeuille contient en moyenne encore 22% de liquidités. Certes, c’est trois points de pourcentage de moins par rapport à septembre dernier. Il n’empêche, un tel niveau de « cash » peut étonner, alors que les marchés actions ont fortement rebondi depuis le krach boursier de mars 2020, que les c..

Une nouvelle ère sur les marchés

Après avoir établi un record de clôture le 29 avril, les actions mondiales ont connu deux semaines de variations heurtées en mai avant de se ressaisir et de terminer le mois à un nouveau point haut historique. Le thème inflationniste a paru moins inquiéter les investisseurs qu’il ne l’avait fait en début d’année tandis que celui du rattrapage économique a gouverné les performances géographiques

Les indicateurs économiques les plus récents commencent à laisser entrevoir la fin de l’exception américaine. La croissance aux Etats-Unis est indéniablement plus forte et plus avancée que dans les autres grandes économies développées mais la perspective d’une resynchronisation de l’économie mondiale au second semestre est de plus en plus nette. Les matières premières ont bénéficié du cycle économique porteur.

Dans les prochaines semaines, les investisseurs devront ajuster leur scénario à la nouvelle réalité économique, a priori favorable aux actifs risqués mais, comme tout changement, suscept..

Comment expliquer la réaction assez sereine des marchés après un rapport sur l’emploi américain plutôt décevant ?

Dans sa chronique USA Today, Gregori Volokhine, président de Meeschaert Financial Services à New York, s’est penché sur la réaction assez sereine des marchés après un rapport sur l’emploi américain plutôt décevant. Cette chronique est à voir ou écouter du lundi au vendredi dans l’émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer sur BFM Business.

Par : Meeschaert | Votez pour cette source

Reprise : le Japon ne parvient pas à fleurir, retardé par la lenteur de la vaccination

Points clés
La lenteur de la campagne de vaccination, la poursuite des confinements et les incertitudes liées aux Jeux olympiques pèsent sur la reprise japonaiseEn termes de dépenses de relance, le Japon est devancé seulement par les États-Unis. Son programme de relance est financé par des émissions obligataires recordCompte tenu de la lenteur de la reprise du pays, la BoJ a laissé inchangées ses perspectives d’inflation à moyen termeNous maintenons notre sous-pondération des actions japonaises, car les réformes des entreprises, une forte demande et les bilans solides ne compensent pas la faiblesse de la rentabilité et le niveau élevé des valorisations. L’amélioration de la balance commerciale japonaise et la faiblesse du dollar offriront un certain soutien au yen.
La troisième plus grande économie du monde indique l’un des taux de contaminations au Covid-19 parmi les plus bas des nations développées et accueillera les Jeux olympiques dans deux mois. Le Japon devrait être au seuil d’un..

PUMP / DUMP #14 : Les Tops & Flops de la semaine

Chaque vendredi, Zonebourse vous propose une sélection des plus grosses variations de la semaine, à la hausse comme à la baisse. Les sociétés sélectionnées affichent des capitalisations supérieures à 10 milliards de dollars et sont accessibles aux européens.

Par : Zonebourse | Votez pour cette source

Le Fleuve tranquille obligataire se poursuit…

C’est une impression de long fleuve tranquille que doivent actuellement ressentir les gérants obligataires, portés par le rendement embarqué au cours des mois passés, par le soutien des banques centrales, par la prudence des entreprises assurant des qualités de crédit stables, bien loin des considérations des gérants actions, hésitant chaque semaine entre value, growth, ancienne ou nouvelle économie, petites ou grandes capitalisations…

Ainsi, alors que les chiffres les plus sensationnels de l’inflation devraient être passés au cours de ces semaines, puisqu’en année glissante les semaines récentes correspondent à la conjonction des confinements généralisés dans le monde et donc à la chute drastique de consommation de 2020, la plupart des craintes sur le marché obligataire se sont calmées et les articles sur l’inflation ou la hausse des taux sont déjà beaucoup moins nombreux… Peut-être aussi parce que les taux se sont finalement stabilisés, qu’on n’a pour le moment vu personne avec des ..

Des signaux forts sur l’activité avec la poursuite du réveil du secteur des services

En effet la dernière fournée des enquêtes sur l’état de l’activité dans le secteur des services pour le mois de mai a révélé un très fort rebond. En fait, l’indicateurs composite, regroupant les enquêtes PMI dans les secteurs manufacturiers et des services au niveau mondial publié par JP Morgan se trouve aujourd’hui au plus haut depuis 15 ans. Evidemment la force du rebond est différente selon les pays. Ceux qui sont les plus avancés dans l’ouverture des économies grâce aux campagnes de vaccination connaissant l’accélération la plus marquée de l’activité des services, qui représentent la plus importante partie des économies.

Aux Etats-Unis, l’indice ISM pour les services se retrouve au plus haut niveau depuis qu’il a été introduit en 1998. Tous les secteurs intégrant l’indice montrent une croissance forte. En fait, depuis quelques mois on ne cesse de battre des records, montrant bien la force de la reprise de l’économie américaine. Comme nous le savons tous, celle-ci est stimulée par ..

Au Royaume-Uni aussi, les régulations freinent le développement de l’industrie des cryptomonnaies

La Financial Conduct Authority (FCA), l’autorité de régulation britannique, a étendu la date limite d’inscription pour les entreprises liées aux cryptomonnaies. Au Royaume-Uni comme en France, les régulations peinent à s’adapter à une industrie en devenir.

Pour rappel, les nouvelles régulations implémentées par la FCA forçaient les entreprises cryptos du Royaume-Uni à s’enregistrer d’ici au 9 juillet prochain. Avec à la clef un sésame : le Temporary Registrations Regime (TRR). Il s’agissait déjà en soi d’une extension, car ce statut permet aux entreprises de continuer à proposer des services de trading, alors que leur dossier est en cours de traitement par la FCA.

La FCA se trouve donc forcée de donner encore plus d’aisance aux entreprises cryptos, car « un nombre significativement élevé » d’entre elles ne se sont toujours pas soumises à ses exigences en termes de lutte anti-blanchiment d’argent. Le résultat, c’est que bon nombre de ces entreprises ont tout simplement décidé de retir..

Micro Corner : la capture du carbone, solution essentielle dans les projections à 2050

Ces dernières années, les émissions mondiales de CO2 avoisinaient les 50 milliards de tonnes par an. La Chine, les États-Unis et l’Union européenne représentaient respectivement environ 24%, 12% et 7% de ces émissions. À ce jour, une majorité des principales nations émettrices ont d’ores et déjà défini des objectifs de réduction d’émissions de carbone. Une tendance renforcée par le Sommet pour le climat tenu les 22 et 23 avril 2021 à l’occasion de la Journée de la Terre, où les États-Unis ont notamment émis de nouvelles ambitions de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 50 à 52% par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030, et de neutralité carbone à l’horizon 2050.

Ce sommet pour le climat fut également l’occasion pour Emmanuel Macron de rappeler le rôle déterminant du prix du carbone dans la transition énergétique. Selon la Banque mondiale, il existe à l’heure actuelle 61 initiatives de tarification du carbone en vigueur ou prévues parmi lesquelles figurent 31 systè..