Dettes subordonnées financières : une solution face aux taux bas

Depuis plusieurs années, les dettes subordonnées financières constituent en Europe une petite oasis de rendements dans le désert des taux bas, en contrepartie d’une prise de risque plus élevée. La crise du Covid-19 n’a pas remis en cause l’attractivité de ces titres (Tier 2, AT1 ou « CoCos »), qui conservent un couple rendement-risque des plus intéressants pour les investisseurs disposant d’une bonne compréhension de leurs risques spécifiques. Nos questions à François Lavier, analyste-gérant chez Lazard Frères Gestion.

Depuis la crise du Covid-19, comment se sont comportés les spreads sur le segment des dettes financières ?
François Lavier : Après leur pic de mars 2020, les spreads se sont fortement contractés sur tous les segments du marché obligataire et les dettes financières ne font pas exception. Sur les dettes financières senior, les primes de risques sont désormais revenues à leurs niveaux d’avant-crise, ce qui s’explique par la solidité des bilans bancaires en zone euro malgré..

Marchés émergents : un découplage qui invite à la prudence

Les programmes de vaccination accélèrent leur rythme en occident. Chaque dose inoculée consolide un peu plus le rempart sanitaire dressé contre l’agresseur invisible, rend moins risquée la réouverture progressive des économies, ravive l’espoir d’un retour à la normale. Les rencontres internationales reprennent en juin, qu’elles soient politiques (pour la première fois depuis son élection, Joe Biden visitera l’Europe à l’occasion d’une succession de sommets : G7, OTAN, climat…) ou sportives avec l’Euro de football.

En France, à l’approche des scrutins municipaux et présidentiels, le débat politique français se concentre à nouveau sur les sujets plus traditionnels de la croissance et de la sécurité tandis que la cote de popularité d’Emmanuel Macron s’améliore. Grâce à son revirement paternaliste, le Président apparaît plus populaire que Nicolas Sarkozy et François Hollande à ce stade du quinquennat. Du côté des entreprises tricolores, la confiance des directions financières est à son ni..

Perspectives économiques : les années folles ?

Les 18 derniers mois ont profondément marqué les esprits et nos modes de vie, accélérant fortement les transformations et les mutations en cours (digitalisation de l’économie, télétravail, lieu de vie…). Aujourd’hui, alors que nous pouvons légitimement espérer une sortie progressive de la crise sanitaire dans le monde, se pose la question sur la réalité du monde d’aujourd’hui et de demain.

La pandémie planétaire a mis un couvercle sur toute une partie de nos vies. On voit, dans les pays qui ont déconfiné et réouvert leur économie, un puissant désir de consommation, de reconnexion sociale, de loisirs. L’argent distribué par les Etats et la hausse du taux d’épargne permettent d’assouvir rapidement ces besoins. Aux Etats-Unis, la consommation de biens est aujourd’hui nettement supérieure à ce qu’elle était avant la crise sanitaire. Le même engouement se produira sur les services, qui prendront le relais lorsqu’ils seront totalement accessibles.

L’Europe a du retard mais les tendances so..

La Fed reste maître du jeu et apporte son soutien aux marchés

Les statistiques de l’emploi sont encore ressorties en dessous des attentes permettant de raviver la prise de risque en entraînant les taux longs à la baisse. Ainsi, dans cette phase de reprise très forte de l’activité, le marché est aujourd’hui focalisé sur la stratégie que vont suivre les autorités monétaires. Les marchés prennent au mot la Fed qui juge qu’il est encore nécessaire de maintenir un soutien extrême à l’économie tant que le marché de l’emploi n’a pas approché les caractéristiques qui prévalaient avant la crise, soit une situation proche du plein-emploi.
Cette stratégie est une nouveauté, c’est toujours important de le souligner. Alors qu’il ne fait plus de doute que l’économie américaines est dans une phase de croissance très forte avec des signes de surchauffe qui se matérialisent notamment dans les difficultés des entreprises à satisfaire une demande très forte, on pourrait se dire qu’il serait nécessaire de lever le pied sur le soutien à l’économie. Ce n’est pas le c..

La France reste le pays européen le plus attractif, malgré la baisse des investissements

Le nombre d’investissements étrangers annoncés en 2020 a chuté de 18% par rapport à 2019. Mais les investisseurs interrogés sont satisfaits des mesures de soutien engagées par la France, selon une étude du cabinet EY.

La France est restée pour la deuxième année de suite le pays le plus attractif pour les investisseurs en Europe en 2020, selon un baromètre qui conforte le gouvernement dans sa stratégie économique et fiscale.

Sur fond de crise liée à l’épidémie de Covid-19, le nombre d’investissements directs étrangers annoncés l’an dernier a pourtant chuté de 18% par rapport à 2019 en France, à 985 projets, alors que la baisse moyenne au niveau européen n’est que de 13%, d’après l’étude annuelle que doit publier lundi le cabinet EY.

Le fléchissement est même de seulement 12% au Royaume-Uni, qui talonne désormais la France avec 975 projets, tandis que l’Allemagne (930) a limité sa baisse à 4%.

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Par : BFM Business | Votez pour cette source

Le grand soir fiscal des multinationales ?

Sur les marchés financiers, la semaine écoulée s’est soldée par un bilan positif, en particulier aux Etats-Unis où les valeurs technologiques ont largement accéléré vendredi. Les places boursières mondiales poursuivent leur ascension graduelle, bien assise sur la reprise économique. Les vents contraires perceptibles restent peu nombreux, à l’exception de la menace inflationniste. Pendant ce temps-là, le G7 impulse une nouvelle donne fiscale mondiale, dont on peut espérer qu’elle n’accouchera pas d’une souris.

Par : Zonebourse | Votez pour cette source

Cryptos, Indices, Actions : Y a-t-il des opportunités ?

Le Bitcoin et les Cryptos ont déjà terminé leur Bull Run ? Les indices boursiers vont continuer à inscrire de nouveau records historiques ? Qu’en est-il des actions ? La phase de marché actuel est difficile, il y a tout de même des opportunités. Il faut aujourd’hui ouvrir son champ d’action.

Par : Interactiv Trading | Votez pour cette source

Juin 2021 : Les perspectives restent encourageantes

Les anticipations de croissance mondiale continuent de s’améliorer avec les perspectives de réouvertureLes anticipations d’inflation sont déjà en forte hausse, mais celle-ci devrait s’avérer transitoireLes moteurs du rallye du marché restent en place, ce qui suggère qu’il peut encore progresser
Les nouvelles sur la pandémie se sont constamment améliorées, les cas ayant fortement chuté aux États-Unis et en Europe, et les cas ayant reculé en Inde. Ainsi, les perspectives de réouverture s’améliorent encore et, avec elles, les anticipations de croissance mondiale. De plus en plus d’États américains suppriment les restrictions liées à Covid et l’Europe devrait progressivement mettre fin à ces mesures cet été. La croissance étant déjà en plein essor aux États-Unis, des questions se sont posées sur le « pic de croissance », mais nous pensons que les données peuvent rester à des niveaux très élevés pendant un certain temps. Nous pensons également que ce cycle ne ressemble pas aux autres, suggé..

Tout savoir sur les dark pools

Qui sont les darks pools, ces plateformes alternatives permettant d’acheter et de vendre de gros blocs de titres entre institutionnels ? Comment fonctionnent-elles, quels sont leurs avantages et inconvénients ? Les particuliers seraient-ils les grands perdants de leur développement ?

Par : Zonebourse | Votez pour cette source

Et si le prix du baril de pétrole atteignait les 100 dollars ?

Le baril de Brent cote désormais au-delà des 70 dollars, niveau que l’on n’avait pas vu depuis mai 2019… Est-ce déraisonnable de l’imaginer grimper dans la zone des 100 dollars ? Le point de vue de John Plassard, spécialiste en investissement chez Mirabaud. Ecorama du 4 juin 2021, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com

Par : Boursorama | Votez pour cette source