Le prix du baril de pétrole pourrait dépasser les 100$ début 2022

Expert du marché des hydrocarbures, Benjamin Louvet craint qu’à la crise sanitaire se succède une crise pétrolière, tant le déséquilibre entre la demande vivement repartie et l’offre, contrainte par le manque d’investissements depuis des années, devrait se creuser.

Revenu à des sommets depuis octobre 2018, les cours des principales références mondiales de brut ne cessent de profiter des signaux de reprise de la demande, sous l’effet des réouvertures des économies, alors que le gros de la crise sanitaire semble désormais derrière nous. Mais alors que plusieurs observateurs affirmaient après le krach historique de mars dernier que la demande mondiale ne retrouvera peut-être jamais son niveau d’avant-crise, l’Agence internationale de l’Energie a indiqué cette semaine qu’elle voyait celle-ci atteindre un nouveau pic historique… dès le quatrième trimestre 2022. De l’autre côté, l’offre ne repartira clairement pas aussi vite, limitée par le manque criant d’investissements des groupes pétrol..

Attention à la fatigue décisionnelle

Nous prenons trop de décisions ! Que ce soit dans notre vie personnelle ou professionnelle, nous sommes tous guettés par la fatigue décisionnelle. Et ses impacts peuvent être dévastateurs, notamment pour les décisions d’investissement. Apprenez à la détecter et à l’éviter.

Par : Zonebourse | Votez pour cette source

La Lettre Éco du Cercle de l’Épargne

L’édito de la semaine par Philippe Crevel : “Nouvelles générations pour un nouveau monde ?”
En 1968, les jeunes nées après la Seconde Guerre mondiale, au début du baby-boom,
avaient une vingtaine d’années. Ces générations nombreuses succédaient aux
classes creuses des années trente et quarante. Après la période de la reconstruction
et de la décolonisation, une aspiration à une société plus hédoniste, moins soumise
aux diktats de la morale et de l’ordre se faisait jour. Cinquante ans plus tard, les enfants
du mini baby-boom des années 2000 font également entendre leurs voix. Comme en
1968, le nombre joue en leur faveur. De 1998 à 2014, la natalité a augmenté passant
de 750 000 à plus de 800 000 avant de se remettre à décliner. Leur influence semble
supérieure à leur poids démographique grâce aux nouveaux outils numériques
facilitant la diffusion des informations et des opinions.

Les repères des enfants de l’an 2000 sont d’une nature tout autre par rapport à ceux
des générations précéde..

Temporaire ou durable : quand l’inflation joue à cache-cache

Points clés
Aux États-Unis, l’inflation globale a connu en mai sa plus forte hausse depuis 2008, les prix ayant continué à se redresser dans les secteurs les plus touchés par la pandémieNous pensons qu’il s’agit d’un phénomène transitoire et que l’inflation reviendra aux tendances d’avant la pandémieLe marché de l’emploi américain, condition clé pour que la Fed augmente ses taux directeurs, est loin d’être complètement rétabliÉtant donné que l’inflation va se normaliser, les actifs risqués devraient continuer à performer, ce qui maintiendra un dollar américain plutôt faible.
Le mois dernier, aux États-Unis, l’inflation globale a enregistré son bond le plus important depuis 13 ans, avec une hausse de 5% sur base annuelle. Dans le sillage de la pandémie, l’augmentation des prix des véhicules, des billets d’avion, des assurances automobiles et des hôtels reflète la reprise des voyages et la hausse des prix du pétrole. S’agit-il juste d’un rajustement post-pandémie ou des premiers signes d..

Résultats du RN aux élections régionales : quel impact sur le marché de taux ?

Les marchés de la dette surveillent du coin de l’œil les résultats du Rassemblement National aux élections régionales. Une façon d’évaluer la probabilité d’une victoire de Marine Le Pen à la présidentielle de 2022. Le point de vue de John Plassard, spécialiste en investissement chez Mirabaud. Ecorama du 18 juin 2021, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com.

Par : Boursorama | Votez pour cette source

Quelle menace inflationniste ?

Un nouveau mois et un nouveau rapport américain qui fait état d’une inflation supérieure aux attentes. L’inflation mesurée par le glissement annuel de l’indice des prix à la consommation (IPC) est passée de 1,1 % en novembre dernier à 4,9 % en mai. Même si les économistes anticipaient que les effets de base allaient entraîner une accélération de l’inflation, le chiffre publié dépasse le consensus de 0,4 % (après un écart qui avait atteint 0,6 % en avril).

CETTE FOIS-CI, LA RÉACTION DU MARCHÉ A ÉTÉ DIFFÉRENTE
En avril, les investisseurs avaient estimé que les goulets d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement et un marché du travail sans doute dysfonctionnel allaient provoquer une nette remontée des prix et des salaires. Les anticipations d’inflation à court terme ont alors bondi (cf. graphique 1). Cependant, malgré cette évolution, les anticipations d’inflation à moyen terme sont restées inchangées, reflétant la conviction (et le message de la Fed) que les pressions étaient t..

Point sur la conjoncture française à début juin 2021

Le mois de mai a été marqué par l’allègement progressif des restrictions sanitaires, avec l’autorisation des déplacements interrégionaux, la réouverture, avec des jauges, des collèges et lycées le 3 mai, puis la réouverture de l’ensemble des commerces, de la restauration en terrasse, des musées, théâtres et activités sportives (hors salles de sport) et le relèvement du couvre feu à 21 heures le 19 mai. Dans ce contexte, et selon notre enquête de conjoncture menée entre le 27 mai et le 3 juin auprès de 8 500 entreprises ou établissements, l’activité progresse dans la plupart des secteurs de l’industrie et dans les services marchands, où les services de proximité tels que l’hébergement et la restauration commencent à se redresser tout en restant à des niveaux d’activité bas. Dans le secteur du bâtiment, l’activité reste bien orientée. Au total, nous estimons à – 4 % la perte de PIB sur le mois de mai par rapport au niveau d’avant crise, contre – 6 % en avril.

Pour le mois de juin, avec..

La renégociation de l’accord nucléaire entre les États-Unis et l’Iran demeure cruciale pour le marché pétrolier

Points clés
Les États-Unis et l’Iran renégocient l’accord nucléaire de 2015, ce qui pourrait signer le retour du pétrole iranien sur le marché mondialLes tensions se sont intensifiées dans la région alors que l’Iran continue d’enrichir de l’uranium. Le pays organise des élections présidentielles pour le 18 juinLes cours du pétrole ont atteint leur plus haut niveau depuis deux ans en raison de la hausse de la demande et l’OPEP+ continue d’augmenter l’offreUne hausse soutenue des cours semble limitée compte tenu des capacités excédentaires. Nous maintenons notre prévision d’un baril de Brent entre 60 et 70 USD sur un horizon de douze mois.
L’administration Biden est entrée en fonction avec la ferme intention d’inverser bon nombre des politiques mises en œuvre par sa prédécesseure. Le retour des États-Unis dans l’accord de 2015 limitant les activités nucléaires de l’Iran en échange d’un allègement des sanctions économiques figure au haut de cette liste. Un accord nucléaire signerait le re..