S’il suffit de quelques clics pour acheter et revendre des actions, investir en Bourse ne s’improvise pas et n’est pas sans risque. Il convient, avant de se lancer, de bien comprendre son fonctionnement et ses rouages. Que faut-il savoir avant de faire son premier shopping en Bourse ?
150 000, c’est le nombre de nouveaux actionnaires individuels qui ont franchi le pas en mars 2020, selon une étude de l’Autorité des marchés financiers (AMF). La connaissance du marché boursier et des valeurs cotées, tout comme un suivi de l’actualité économique et financière, sont fondamentaux. Pour parfaire votre savoir, vous trouverez de nombreux ouvrages spécialisés et une manne d’informations et de formations en ligne.
Si l’ouverture d’un compte-titres, d’un plan d’épargne en actions ou d’une assurance vie paraît simple, il ne faut pas sous-estimer cette première étape. Vous avez le choix entre les banques traditionnelles, qui misent sur le conseil et la qualité de service, et les courtiers en ligne, qui s’adressent plutôt aux autonomes en quête de tarifs ultra-compétitifs. Les frais de transfert pouvant grimper jusqu’à 150 euros par « ligne » (action), mieux vaut ne pas se tromper pour démarrer sur de bonnes bases.
BforBank, Binck, Bourse Direct, Boursorama, Degiro, eToro… Avec l’essor d’Internet, de nombreux acteurs low cost ont émergé. Avant de souscrire, assurez-vous que le vôtre est bien recensé dans le Registre des agents financiers (Regafi) et ne figure pas sur la liste noire de l’AMF. Si vous optez pour un intermédiaire au-delà de vos frontières, n’oubliez pas de cocher la case indiquant que vous détenez un compte à l’étranger dans votre déclaration fiscale. Quel que soit votre choix, faites vos estimations en comparant les différents types de frais :
- Les droits de garde, qui représentent un pourcentage du capital investi et varient selon le type de produit.
- Les frais de courtage, qui sont dus lors de chaque transaction (achat ou vente) et dépendent du marché sur lequel vous placez vos ordres.
- Les frais divers, qui regroupent les frais de dossier ou de gestion, les frais de change si vous achetez des actions dans une autre devise, ou les frais de perception des dividendes.
Avant d’investir dans une société cotée, renseignez-vous sur son état de santé financière et l’évolution de son marché. Les frais de courtage étant souvent forfaitaires, il vaut mieux éviter d’investir de petits montants. Il est généralement recommandé d’investir au moins 2 500 euros par transaction pour bénéficier d’une économie d’échelle. L’étape suivante consiste à choisir le type d’ordre. Si vous n’indiquez rien, ce dernier sera exécuté au prix du marché. Gare aux mauvaises surprises si l’action suscite beaucoup d’intérêt et que son cours flambe. En Bourse, il faut savoir se fixer des limites, en plaçant, par exemple, des ordres « stop-loss » qui ne seront exécutés que lorsque le cours de l’action tombera en dessous du seuil fixé.
S’informer, estimer, investir régulièrement et diversifier ses actions sont les maîtres mots à suivre pour optimiser et réussir ses placements. Et comme pour tout investissement, la règle de prudence s’impose.
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