La banque mondiale planche sur un projet de « wildlife bonds ». Une nouvelle forme d’obligations qui auront une structure de rémunération innovante. Les investisseurs ne toucheront de l’argent que si la population de rhinocéros noirs en Afrique du Sud augmente de 4 % par an.
Solliciter les marchés pour sauver les rhinocéros. Telle est l’idée originale sur laquelle planche actuellement la Banque mondiale. L’organisation met la dernière touche à une innovation financière : les « wildlife bonds », des obligations finançant la préservation de la vie sauvage. Un projet monté en coopération avec le Rhino Impact Investment Project, de la Zoological Society of London, et des réserves naturelles sud-africaines.
Source : Les Echos Par Guillaume Benoit