“Quand le consommateur va, tout va…”

On le sait, la consommation est le principal moteur de la croissance américaine et contribue pour plus de deux tiers à l’activité économique du pays. Le défi de la vaccination de masse, largement gagné par les Etats-Unis, permet donc raisonnablement d’espérer un fort redémarrage dans de nombreuses activités de services jusque-là fortement impactées par la crise, ce qui rend les prévisionnistes optimistes pour la croissance américaine de cette année. Les chiffres publiés pour le mois de mars font en effet clairement état d’un « boom » de la consommation avec une hausse des ventes au détail de 9.8% sur le mois (contre 5.8% attendues) tirées par exemple par la réouverture des restaurants (+13.4%), les dépenses dans les loisirs (+23.5%) ou l’habillement (18.3%) mais également par des éléments plus conjoncturels comme la hausse des dépenses de matériaux de construction (+12.1%) après la vague de froid de février. Ces bons chiffres ont été corroborés lors des résultats du premier trimestre d..

“Quand le consommateur va, tout va…”

On le sait, la consommation est le principal moteur de la croissance américaine et contribue pour plus de deux tiers à l’activité économique du pays. Le défi de la vaccination de masse, largement gagné par les Etats-Unis, permet donc raisonnablement d’espérer un fort redémarrage dans de nombreuses activités de services jusque-là fortement impactées par la crise, ce qui rend les prévisionnistes optimistes pour la croissance américaine de cette année. Les chiffres publiés pour le mois de mars font en effet clairement état d’un « boom » de la consommation avec une hausse des ventes au détail de 9.8% sur le mois (contre 5.8% attendues) tirées par exemple par la réouverture des restaurants (+13.4%), les dépenses dans les loisirs (+23.5%) ou l’habillement (18.3%) mais également par des éléments plus conjoncturels comme la hausse des dépenses de matériaux de construction (+12.1%) après la vague de froid de février. Ces bons chiffres ont été corroborés lors des résultats du premier trimestre d..

Intégrer les risques Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance : un pari gagnant ?

Alors que la saison 2021 des assemblées générales bat son plein, les actionnaires auraient tout intérêt à s’enquérir de la compétence des conseils en matière de gestion des risques Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG). Sur les risques juridiques et financiers (conformité, structure du bilan, liquidité, etc.), les administrateurs sont généralement bien formés et expérimentés, mais il n’est pas certain que ces qualités – nécessaires – soient suffisantes pour assurer la pérennité de l’entreprise. Une récente étude de l’Insead et de l’Université de Pennsylvanie montre qu’en étendant l’éventail des risques surveillés par le conseil d’administration à des sujets comme les catastrophes naturelles, les cyber-attaques, le respect des droits humains par les fournisseurs ou la prise en compte des objectifs de l’Accord de Paris sur la transition climatique, l’entreprise en tire parti à la fois sur sa performance ESG et sur ses résultats financiers. La formule magique !

A contrario, l..

Intégrer les risques Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance : un pari gagnant ?

Alors que la saison 2021 des assemblées générales bat son plein, les actionnaires auraient tout intérêt à s’enquérir de la compétence des conseils en matière de gestion des risques Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG). Sur les risques juridiques et financiers (conformité, structure du bilan, liquidité, etc.), les administrateurs sont généralement bien formés et expérimentés, mais il n’est pas certain que ces qualités – nécessaires – soient suffisantes pour assurer la pérennité de l’entreprise. Une récente étude de l’Insead et de l’Université de Pennsylvanie montre qu’en étendant l’éventail des risques surveillés par le conseil d’administration à des sujets comme les catastrophes naturelles, les cyber-attaques, le respect des droits humains par les fournisseurs ou la prise en compte des objectifs de l’Accord de Paris sur la transition climatique, l’entreprise en tire parti à la fois sur sa performance ESG et sur ses résultats financiers. La formule magique !

A contrario, l..

Marchés : pour le patron de BlackRock France, pas de bulle boursière à l’horizon

Alors que de nombreux pays, dont la France, peinent encore à sortir de la crise sanitaire, les indices boursiers retrouvent des sommets qu’ils n’avaient plus tutoyés depuis des années.
Faut-il s’inquiéter de la bonne santé des marchés? Depuis le début du mois, les indices boursiers battent des records. Le CAC40 a dépassé son pic de 2007, (juste avant la crise financière) tandis que le Dax allemand a atteint son record historique courant mars. Même constat de l’autre côté de l’Atlantique où l’euphorie est de mise. Une effervescence qui tranche pourtant avec les difficultés de l’économie réelle qui peine encore à se remettre des confinements de l’année 2020. Encore de nombreux pays, dont la France, n’ont pas retrouvé leur rythme de croisière, compte tenu de l’incertitude sanitaire.

Lire la suite

Source : BFM Business

Marchés : pour le patron de BlackRock France, pas de bulle boursière à l’horizon

Alors que de nombreux pays, dont la France, peinent encore à sortir de la crise sanitaire, les indices boursiers retrouvent des sommets qu’ils n’avaient plus tutoyés depuis des années.
Faut-il s’inquiéter de la bonne santé des marchés? Depuis le début du mois, les indices boursiers battent des records. Le CAC40 a dépassé son pic de 2007, (juste avant la crise financière) tandis que le Dax allemand a atteint son record historique courant mars. Même constat de l’autre côté de l’Atlantique où l’euphorie est de mise. Une effervescence qui tranche pourtant avec les difficultés de l’économie réelle qui peine encore à se remettre des confinements de l’année 2020. Encore de nombreux pays, dont la France, n’ont pas retrouvé leur rythme de croisière, compte tenu de l’incertitude sanitaire.

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Source : BFM Business

Keynes, Powell et le Bitcoin

Ils ont, au sein du “groupe de Bloomsbury”, révolutionné la vie littéraire, artistique et sociale de l’Angleterre. Ils se proclamaient “non conventionnels”. Comme Virginia Woolf, dont le personnage « Lappin » aurait été inspiré par Keynes, en raison notamment des frétillements de son nez lorsqu’il mangeait, l’économiste et philosophe combattait les vieilles orthodoxies. Quand elle s’affranchissait de la forme narrative du roman du 19ème, lui maudissait l’or, standard, à l’époque, de la valeur de tout, réprouvait le fatalisme de la récession et de la dépression, fulminait contre le concept d’une “main invisible” ou d’un marché capable de corriger ses propres excès. Collectionneur d’art, directeur de la prestigieuse Bank of England, président d’une compagnie d’assurance-vie, l’économiste providentiel a sauvé (à nouveau) le capitalisme en 2020. Remarquable investisseur, cet illustre théoricien de la monnaie aurait-il boudé le rallye du Bitcoin ? Rien n’est moins sûr chez ce provocateur qu..

Keynes, Powell et le Bitcoin

Ils ont, au sein du “groupe de Bloomsbury”, révolutionné la vie littéraire, artistique et sociale de l’Angleterre. Ils se proclamaient “non conventionnels”. Comme Virginia Woolf, dont le personnage « Lappin » aurait été inspiré par Keynes, en raison notamment des frétillements de son nez lorsqu’il mangeait, l’économiste et philosophe combattait les vieilles orthodoxies. Quand elle s’affranchissait de la forme narrative du roman du 19ème, lui maudissait l’or, standard, à l’époque, de la valeur de tout, réprouvait le fatalisme de la récession et de la dépression, fulminait contre le concept d’une “main invisible” ou d’un marché capable de corriger ses propres excès. Collectionneur d’art, directeur de la prestigieuse Bank of England, président d’une compagnie d’assurance-vie, l’économiste providentiel a sauvé (à nouveau) le capitalisme en 2020. Remarquable investisseur, cet illustre théoricien de la monnaie aurait-il boudé le rallye du Bitcoin ? Rien n’est moins sûr chez ce provocateur qu..

Reflux des taux longs américains

Alors que l’indice des prix à la consommation a fortement progressé en mars (+0,6% sur le mois, soit +2,6% sur une année glissante), suite à des effets de base défavorables (énergie, métaux, bois et aliments), les rendements obligataires ont reflué sur la semaine (-8 points de base – pbs – à 1,58% pour le taux à 10 ans).
Pourtant, il y a encore quelques semaines, craignant un retour en force de l’inflation, les investisseurs avaient propulsé le rendement du T-Bonds au-delà de 1,74%. C’est comme si les investisseurs, en dépit de l’accumulation de bonnes nouvelles, commençaient maintenant à prendre au sérieux les banquiers centraux sur le caractère temporaire de la hausse des prix. Peut-être aussi que le rebond de l’épidémie dans le monde, notamment aux Etats-Unis, commence à inquiéter. Nous ne pensons toutefois pas que le T-Bond va retourner sur les niveaux d’il y a à peine 3 mois (soit sous le seuil de 1%), tant la dynamique de l’économie américaine est forte, ce qui va se répercuter s..

Reflux des taux longs américains

Alors que l’indice des prix à la consommation a fortement progressé en mars (+0,6% sur le mois, soit +2,6% sur une année glissante), suite à des effets de base défavorables (énergie, métaux, bois et aliments), les rendements obligataires ont reflué sur la semaine (-8 points de base – pbs – à 1,58% pour le taux à 10 ans).
Pourtant, il y a encore quelques semaines, craignant un retour en force de l’inflation, les investisseurs avaient propulsé le rendement du T-Bonds au-delà de 1,74%. C’est comme si les investisseurs, en dépit de l’accumulation de bonnes nouvelles, commençaient maintenant à prendre au sérieux les banquiers centraux sur le caractère temporaire de la hausse des prix. Peut-être aussi que le rebond de l’épidémie dans le monde, notamment aux Etats-Unis, commence à inquiéter. Nous ne pensons toutefois pas que le T-Bond va retourner sur les niveaux d’il y a à peine 3 mois (soit sous le seuil de 1%), tant la dynamique de l’économie américaine est forte, ce qui va se répercuter s..