La Banque Postale AM repart à l’offensive auprès des investisseurs institutionnels

Le gestionnaire d’actifs de La Banque Postale a reconstitué une équipe commerciale dédiée aux grands comptes, après le départ de la majorité de ses encours et d’une partie de ses collaborateurs chez Ostrum.

Ostrum AM n’a pas vocation à devenir le point d’entrée unique des grands clients de La Banque Postale Asset Management (LBPAM). Il y a cinq mois, La Banque Postale mariait sa gestion dédiée à l’assurance-vie, essentiellement obligataire, avec l’ex-Natixis AM. L’ensemble forme un mastodonte de 430 milliards d’euros d’encours. Face à ce nouvel Ostrum , désormais contrôlé à 45 % par la banque publique, LBPAM n’est pas resté les bras croisés.

Recentré sur 52 milliards d’euros d’actifs moins touchés par le contexte de taux bas (actions, actifs réels, multi-actifs et performance absolue, et solutions quantitatives), le gestionnaire a reconstitué une équipe de vente dédiée aux grands comptes. Il a recruté ces derniers mois trois nouveaux commerciaux : Frédéric Didelot débauché chez Allia..

Cinq fonds pour jouer la thématique de l’eau

Gestion collective. En quelques années des nouveaux fonds dédiés à cet univers d’investissement sont apparus, ils offrent des perspectives de rendements importants et stables.

« On s’est battu pour l’or au XIXe siècle, pour le pétrole au XXe siècle et on se battra pour l’eau au XXIe siècle » : cette phrase prémonitoire lâchée par un intervenant expert dans un documentaire de la BBC datant des années 1990 résume bien l’intérêt crucial de cette ressource naturelle, vitale pour l’humanité. En quantité limitée sur la planète, elle manque toujours autant.

Une récente étude de Meeschaert AM rappelle qu’à ce jour « plus de 2 milliards de personnes ne disposent pas d’un accès à un système d’eau sécurisé ». Et de nombreux experts prévoient une montée en puissance des besoins en eau consécutifs à une augmentation de la population mondiale et à une concentration plus importante des habitants dans les métropoles. Autre enjeu de poids : « Directement affectées par le dérèglement climatique (séche..

Le futur de la digitalisation dans un monde post-covid – Episode 1 : La logistique

La logistique : Chercher de la valeur dans la supply chain
Les chaînes d’approvisionnement modernes, conçues pour bénéficier des processus de production qui permettent de réduire les coûts à travers le monde, se sont étendues et sont devenues de plus en plus complexes. La pandémie a cependant incité un plus grand nombre d’entreprises à se tourner vers des sources d’approvisionnement plus locales.

« Le réseau logistique mondialisé d’aujourd’hui a été optimisé pour identifier les délais les plus courts au prix le plus bas possible », déclare le professeur Carlos Cordon de l’IMD Business School. M. Cordon estime cependant que l’évolution de la situation politique, la tendance croissante des consommateurs à acheter des produits de niche et la pandémie mondiale ont mis en évidence les faiblesses inhérentes à ce modèle de fabrication. « Le coût masqué lié à la dépendance à une source unique et au manque de flexibilité pour s’adapter aux chocs en temps réel a été mis à nu », ajoute-t-il. 1

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Des petites aux grandes capitalisations – pourquoi c’est le moment d’investir dans les actions européennes

La crise de la Covid-19 est différente de tout ce que nous avons connu jusqu’à présent, mais nous entrevoyons une lueur d’espoir. Les marchés semblent eux aussi avoir surmonté le pire. Nous estimons que le moment est venu pour les investisseurs qui s’attachent aux entreprises prises une à une, d’envisager d’investir dans les actions européennes.

L’Europe reste l’un des marchés actions les plus vastes et les plus liquides au monde, avec une économie qui rivalise en taille avec les États-Unis et la Chine. Elle présente également la complexité propre à la multiplicité des pays, devises, cultures et systèmes juridiques qui la composent. C’est de cette complexité que naissent les opportunités.

Par le passé, de nombreux investisseurs ont sous-pondéré les actions européennes en raison d’une croissance économique décevante et des bouleversements politiques. Pourtant, cette aversion ne tient pas compte de la dimension internationale de nombreuses entreprises européennes. Des secteurs tels que..