Les rendez-vous du lundi : “L’histoire sans fin”

Depuis maintenant plus d’un an (qui l’aurait cru !), nous vivons au rythme de l’épidémie. Si, de la même manière que les arbres ne montent pas au ciel, chaque jour nous rapproche de la sortie de crise, force est de constater que les vagues épidémiologiques successives mettent à rude épreuve notre optimisme … et l’économie. Le déploiement des vaccins, qui devrait fixer une date de sortie de crise à l’été 2021 et dont les effets sont déjà visibles sur certaines catégories de populations, semble néanmoins pris de court par la propagation très rapide des nouveaux variants. Outre la France, le confinement et les restrictions ont été prolongés en Allemagne, tout comme en Italie, et la situation sanitaire continue de se dégrader et d’inquiéter dans certains pays émergents (Brésil, Inde, Turquie). Même aux Etats-Unis, le nombre de nouveaux cas remonte légèrement sous l’effet d’un assouplissement trop rapide des restrictions selon Anthony Fauci, membre de la « Coronavirus Task Force » à la Mais..

L’arrivée des baby-boomers sur le Bitcoin va faire exploser la cryptomonnaie

Investing – Michael Novogratz, un optimiste du Bitcoin de longue date et fondateur de Galaxy Digital, a évoqué les perspectives d’avenir du bitcoin la semaine dernière dans une interview lors de la Reuters Digital Assets Week.

Il a notamment expliqué qu’à mesure que les crypto-monnaies se généralisent, les baby-boomers fortunés seront la prochaine génération à se lancer dans les crypto-monnaies :

“Il se pourrait qu’un billion de dollars provienne l’année prochaine de ce groupe géant de richesses.”

À la suite de l’annonce faite par Morgan Stanley (NYSE:MS) d’offrir un accès aux fonds en bitcoins à ses clients fortunés, M. Novogratz a prédit que d’autres grandes banques. Cela va probablement déclencher la ruée des baby-boomers fortunés, a-t-il estimé.

Avec cette nouvelle offre, Morgan Stanley deviendra la première grande banque américaine à proposer des investissements en bitcoins aux clients de la gestion de patrimoine. Deux des trois fonds bitcoin qui seront proposés initialement s..

[Hebdo Des Marchés] Le maintien du statu quo, une réponse généralisée à des situations divergentes

Après les augmentations plus rapides que prévues, effectuées la semaine précédente par les banques centrales des pays émergents cette semaine a été marquée par plusieurs décisions de maintien du statu quo sur les taux, avec des significations différentes :

• Statu quo restrictif de la BSP aux Philippines. L’inflation globale a atteint 4,7 % en ga en février, tandis que la tendance de l’inflation sous-jacente était en hausse à 3,5 % en ga. La BSP prévoit que l’inflation globale se situerait en moyenne au-dessus de l’objectif pour 2021. Malgré la pandémie qui continue de peser sur les perspectives d’inflation, les contraintes liées à l’offre maintiennent le coût de la vie élevé. Bien que la BSP se soit contentée de maintenir sa position accommodante au vu des performances économiques, il est indéniable qu’elle a adopté une attitude plus restrictive si l’on considère sa promptitude à réagir à la hausse plus importante que prévue de l’inflation et au risque qu’elle représente pour les obj..

Devises : à l’aube d’un changement de régime ?

Coup d’arrêt pour la hausse de l’euro : la monnaie unique cède 4% face au dollar depuis le début de l’année après s’être renchérie de près de 15% depuis mars 2020. C’est une bonne nouvelle pour les exportateurs mais aussi pour Christine Lagarde. Le repli de l’euro redonne de la marge de manœuvre à la BCE en cette période délicate où le retour en confinement des deux moteurs économiques de l’Eurozone risque de retarder la reprise. Elle pourrait être décalée au troisième trimestre, voire au-delà si les gouvernements ne relèvent pas un double défi : inoculer les 220 millions de doses qui seront réceptionnées dans les deux prochains mois et rouvrir les économies sans remettre en péril la sécurité sanitaire.

Dans l’attente de cette démonstration de force, le repli de l’euro face au dollar illustre la circonspection des marchés. En ayant vacciné moins de 20 habitants sur 100 contre 40 aux Etats-Unis, le vieux continent convainc moins quant à la robustesse de sa reprise. Pour autant, grâce à..

[Le marché du lundi] Label ISR d’Etat : les griefs et les propositions de l’Inspection Générale des Finances

Le Label ISR est un des tout premiers labels d’épargne en Europe, comme en témoigne la croissance constante du nombre de fonds labellisés. Au 15 mars 2021, 700 fonds étaient labellisés ISR, pour un total de près de 470 milliards d’euros d’encours gérés par un peu plus de 100 sociétés de gestion.

L’objectif de ce label est de faire évoluer la gestion financière vers une gestion socialement responsable et plus transparente.

Pour l’Inspection Générale des Finances (IGF), le succès et la dynamique du Label ISR, encouragés par la Loi Pacte de mai 2019 avec le référencement systématique de fonds labellisés ISR dans les unités de compte d’assurance-vie et dans les plans d’épargne retraite, doivent être poursuivis et accentués. En juillet 2020, la deuxième version du cahier des charges a défini de nouvelles exigences pour les fonds labellisés ISR en incluant notamment des objectifs ex-ante sur des indicateurs d’impact Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG).

Au cours de sa mission..

[Le marché du lundi] “Scénario en W en Europe”

L’explosion du déficit public français, passé de -3,1% en 2019 à -9,2% du PIB en 2020, a de quoi effrayer, à juste titre. Selon l’Insee, après ce saut de 211,5 milliards d’euros du déficit public, l’endettement s’établit désormais pour 2020 à 2 650 milliards d’euros. Or, le cas de la France, confrontée à une chute des recettes (-5,0% en 2020 après -3,1% en 2019) et à un bond des dépenses (+5,5% en 2020 après +2,6% en 2019), est loin d’être isolé, ce qui va pousser la Banque centrale européenne (BCE) à poursuivre ses achats massifs de titres afin d’éviter une implosion du système et maintenir artificiellement les taux d’intérêt à un bas niveau, peu importe les chiffres d’inflation. On sait déjà que le rapport d’inflation dans la zone Euro pour le mois de mars, qui sera publié cette semaine, devrait montrer une accélération des prix (de +0,9% en février à +1,4% en mars sur un an), comme le laisse entrevoir la forte hausse du prix des intrants ou le bond dans l’allongement des délais de l..

Blocage du canal de Suez : quel impact sur la croissance ?

Retour sur le blocage depuis mardi dernier du Canal de Suez par le porte container Ever Given. Un incident qui touche à sa fin puisque le navire a été déplacé à 80%. Quel impact pour l’économie mondiale ? L’analyse de Xavier Timbeau, directeur de l’OFCE. Ecorama du 29 mars 2021, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com

Source : Boursorama

Chine : l’indépendance technologique au cœur du 14e plan quinquennal, l’environnement moins prioritaire

Le 14e plan quinquennal (2021-2025) a été ratifié à l’issue des deux sessions parlementaires en mars dernier. Il revêt une importance majeure. D’un point de vue politique, celui-ci marque le premier quinquennat du programme de développement à deux étapes élaboré par Xi Jinping en octobre 2017. La première étape, allant de 2021 à 2035, consiste à réaliser les grandes lignes du projet de la modernisation et permet à la Chine de se hisser » au premier rang des pays novateurs « . La seconde étape du chantier devrait achever en 2050 avec la réalisation du » rêve » présidentiel : le développement de la Chine comme un grand pays socialiste moderne à la fois » prospère, fort, démocratique, avancé, harmonieux et beau « . D’un point de vue économique, le nouveau plan s’inscrit dans l’urgence de corriger les faiblesses structurelles face à un environnement mouvant. Ces dernières incluent notamment la dépendance du pays vis-à-vis des fournisseurs étrangers et la montée des déséquilibres domestique..