Livret A : le grand gagnant de la renonciation à la consommation

Au mois de février, sans surprise, le Livret A a, selon les résultats de la Caisse des Dépôts et Consignation, enregistré une abondante collecte de 2,86 milliards d’euros faisant suite aux 6,32 milliards d’euros du mois de janvier. En deux mois, 9,2 milliards d’euros ont été ainsi placés sur le Livret A.

En temps normal, le deuxième mois de l’année est moyen pour le Livret A. Lors de ces dix dernières années, il a enregistré trois décollectes, en février 2014, 2015 et 2016. La collecte moyenne sur dix ans est de près d’un milliard d’euros. Avec 2,86 milliards d’euros, la collecte de 2021 est donc nettement supérieure à la moyenne ; elle est plus de deux fois élevée qu’en 2020 (1,17 milliard d’euros). Elle constitue la collecte la plus élevée jamais enregistrée par le Livret A pour le deuxième mois de l’année.

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Source : Le Cercle de l'Epargne

Euronext lance un CAC 40 plus responsable : le CAC 40 ESG

L’opérateur paneuropéen annonce le lancement d’une version plus verte et responsable du baromètre de référence du marché actions parisien. Appelé CAC 40 ESG, il est composé de 40 sociétés de l’univers CAC Large 60, dont les pratiques environnementales, sociales et de gouvernance sont jugées les plus vertueuses.
Dans les faits, la composition du CAC40 ESG n’est pas une refonte complète, de la cave au plafond, du CAC 40, dans le sens où l’univers de valeurs est restreint : il s’agit du CAC Large 60, comprenant le CAC 40 et le CAC Next 20, son « antichambre ». Euronext a étayé ses choix, avec l’appui du Pacte Mondial des Nations Unis, et l’expertise de V.E. (Vigeo Eiris), agence internationale de recherche ESG, spécialiste de la notation extra-financière.

Airbus, Alstom, ArcelorMittal, Dassault Systèmes, EssilorLuxottica, Hermes, Saint-Gobain, Thales et Total, tous membres du CAC 40 « classique », ne figurent pas dans le CAC 40 ESG. A l’inverse, Accor, Arkema, EDF, Gecina, Klépierre, Sod..

Quand la pensée anglo-saxonne se met à évoluer, le marché se doit d’être attentif

Deux anciens dirigeants de la Banque d’Angleterre ont écrit chacun un livre. L’objectif : discuter l’autonomie prise par l’économie (et donc les marchés) et s’interroger sur la nécessité de la repositionner à l’intérieur du vaste et complexe environnement politique et social et donc en portant une attention toute particulière à tout l’écheveau des interactions. La démarche, qui allait de soi dans la pensée européenne jusqu’au XVIIIème siècle (retrouver le « vrai » Adam Smith !) trouve un écho dans la politique économique que l’Administration Biden cherche à mettre en place : renforcer la croissance et s’assurer que ses fruits bénéficient au plus grand nombre et pas aux « puissants ».

Commençons par prendre un peu de recul. Le magazine anglais The Economist, dans son édition du week-end dernier, exprime un certain étonnement face au thème couvert par deux anciens dirigeants de la Banque d’Angleterre, dans les livres qu’ils viennent de respectivement publier. Le titre de celui de Mark C..

Market-timing : l’épineuse question du “bon moment pour investir en bourse”

Les points clés:

En théorie, choisir le bon moment pour investir permet d’accéder à de meilleures performances.

En pratique, il est difficile, de façon régulière, d’anticiper les bonnes conditions de marché. La réussite d’un investissement de long terme repose davantage sur la qualité intrinsèque de cet investissement. L’investissement progressif est une bonne approche en vertu d’un principe de prudence.

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“Je souhaite investir en bourse, mais est-ce le bon moment ?”. “N’est-il pas trop tard pour entrer sur le marché ?”. “Les valorisations ne sont-elles pas excessives ?”. “Le marché est bas, il risque de baisser davantage”. Turbulences du marché, actualité économique, rumeurs et fakes news d’un côté, biais émotionnels et intuition de l’autre ; nombreux sont les facteurs qui forment et déforment notre perception des choses, et rendent la question du « bon moment pour investir » résolument complexe.

La théorie : acheter au plus bas, vendre au plus haut

Le mythe de l’investisseur..

Vers un investissement éthique intégral ?

Le comité Pro Persona est un cercle de réflexion composé de philosophes, théologiens et d’experts de la finance, il vise à approfondir les questions éthiques qui se posent à l’activité financière et économique.
Sa mission ? Contribuer à une recherche fondamentale et appliquée en faveur d’une finance au service de l’économie et d’une économie au service de la personne humaine. Pour partager les fruits de ses réflexions, Pro Persona édite des Cahiers, découvrez le septième numéro de la séquence « Investissement éthique » :

On a progressé dans l’exigence d’investissement éthique, dans la pratique comme dans la réflexion. Celle-ci a été rassemblée dans un cadre quasi officiel sous le triptyque « environnement, social, gouvernance » ou ESG. Dans l’optique de la Doctrine Sociale de l’Église, on ne peut qu’approuver ces préoccupations. Mais peut-on se contenter de cet ESG ? Jusqu’où doit aller la réflexion en matière d’investissement éthique ?

Les critères ESG et la Doctrine sociale de l’ég..

Bitcoin : Bull Run déjà terminé à 62K$ ?

Le cours du Bitcoin est en correction depuis le piège technique haussier du 13 mars au-dessus des 60.000$, en synchronisation avec le marché actions du fait des corrélations. Certains outils techniques affirment que ces 60K$ sont la fin du Bull Run, mais ce n’est pas l’avis de Vincent Ganne. Découvrez son tour d’horizon technique sur BTC, ETH, LINK et le DOT.

Source : cryptoactu.com

L’eau : un élément essentiel à la vie pour tous les secteurs, toutes les communautés et tous les écosystèmes

L’eau est un élément essentiel à la vie pour tous les secteurs, toutes les communautés et tous les écosystèmes. La préservation de cette ressource précieuse est l’un des plus grands défis au monde. Et c’est là que se trouve l’opportunité d’investissement pour les investisseurs à long terme. Chez Pictet Asset Management, nous pensons que les entreprises capables de fournir des solutions au défi mondial de l’eau sont susceptibles d’offrir des opportunités intéressantes pour les investisseurs au cours des décennies à venir.

Source : Pictet AM

Entrée en vigueur de la directive « Disclosure » : quels impacts ?

La SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) a été adoptée fin 2019 par l’Union européenne. Elle établit les principes généraux de la communication à produire par les investisseurs et doit être complétée par des normes techniques proposées à la Commission par les autorités de régulation européennes. La Commission n’a cependant pas voulu attendre l’entrée en application de ces normes techniques, toujours en attente, et les principes généraux du règlement s’appliquent donc dès le 10 mars.

La réglementation Disclosure a pour vocation d’établir un standard commun de publication d’informations en matière de durabilité des produits financiers en Europe. Elle doit améliorer la transparence et la comparabilité des données et établir une définition commune du terme de « durabilité » dans les investissements. L’objectif est de permettre à l’investisseur final de connaître l’impact environnemental et social de ses investissements ainsi que le coût des risques du changement climatique sur ..

Les derniers seront les premiers

Le “super cycle” des matières premières des années 2000 aura été la conséquence de l’industrialisation et des grands projets d’infrastructures en Chine. Le suivant, qui pourrait avoir déjà débuté trouverait sa cause dans la décarbonisation de l’économie mondiale. Cela peut paraître paradoxal, mais la route vers un monde qui émettrait moins de CO2 ne semble pas, pour l’instant, emprunter la direction de la décroissance. Au contraire, la multiplication des projets de relance ou d’initiative privée gravitant autour de la transition énergétique est en train de projeter l’humanité, 10.000 ans après sa découverte, dans un nouvel Âge du cuivre ! Dans de nombreuses filières industrielles, les investissements s’accumulent, les capitaux appelés culminent, et avec eux les espérances de retours et gains financiers.

Gigantesques, les projets les plus massifs de ce début de siècle s’expriment aujourd’hui en Gigawatts ou en tonnes d’hydrogène et ne sont plus l’apanage des pure players des énergies r..